Avant-Première VO : Review Guardians Of The Galaxy #6

13 octobre 2008 Non Par Comic Box

[FRENCH] Drax ayant tué tout le monde dans le précédent numéro, la série s’arrête. Euh. Non. Ok. Elle continue et personne n’est mort. Qui aura marché dans le cliffhanger du précédent numéro ? Malgré ce cliché un tantinet prévisible, Abnett et Lanning repartent d’emblée sur les chapeaux de roues. Des surprises, des conséquences et une équipe qui décidément ne sait pas à qui faire confiance… Et ça même avant la moindre intervention skrull. Alors quand ces derniers débarquent, imaginez !

Guardians Of The Galaxy #6 [Marvel] Scénario par Dan Abnett & Andy Lanning
Dessin par Paul Pelletier
Sortie américaine mercredi prochain (15 septembre 2008)

Qui commande à bord ? Star-Lord ? Drax ? Personne ? Tout le monde suit un peu son propre plan et comme le mois dernier Drax a pris une décision radicale sans prévenir personne, c’est lui qui a la balle. Dans son sillage, Quasar le suit sans trop comprendre. L’important est qu’il y a des skrulls à bord, que Drax sait où ils sont et qu’un des habitants de Knowhere semble avoir trahit. Mais tout ca serait encore assez simple s’il s’agissait d’une équipe conventionnelle. Là, les cinq épisodes précédents nous auront largement démontré que ce n’est pas le cas, que tout le monde fait à son avis et discute seulement ensuite… Ce sixième chapitre ne vient pas démentir la règle.

Guardians Of The Galaxy #6 explique, en vrac, pourquoi les Skrulls sont à Knowhere et pourquoi les Guardians n’iront pas, finalement, aider la Terre dans le cadre de Secret Invasion. Mais selon les convenances des éditeurs de comics un sixième épisode marque aussi souvent la fin d’un arc et donc d’un TPB. Pour une équipe, cela revient la plupart du temps à terminer son baptême du feu et à trouver un équilibre. Ici, ce n’est absolument pas le cas. Abnett & Lanning continuent à jouer aux montagnes russes aussi bien avec les personnages qu’avec les lecteurs. Ce qui semble acquis à un moment donné ne l’est plus deux pages plus tard. Du coup la fin n’a rien d’un happy end à la fois tranché et hermétique pour faire un bel album. Au contraire on remet 100 balles dans la machine pour tenir le lectorat en haleine, de demandant sur quelle base va partir l’arc suivant.

Rien n’est acquis dans cette série ? Pas totalement. Une chose ne change pas : l’envie, à chaque fin d’épisode, de vite lire la suite !

[Xavier Fournier]