Avant-Première VO: Review Forever Evil #5

Avant-Première VO: Review Forever Evil #5

5 février 2014 Non Par Comic Box

Avant-Première VO: Review Forever Evil #5[FRENCH] Batman et le gang de Luthor sont attaqués par les sbires du Crime Syndicate, tandis que Sinestro surgit dans un but d’abord mystérieux. Bref, ce numéro fait la part belle à la bagarre et certains des protagonistes ne s’en remettront pas. Une tension et une dynamique de groupe assez soutenue, qui porte l’épisode.

Forever Evil #5Forever Evil #5 [DC Comics] Scénario de Geoff Johns
Dessin de David Finch
Parution aux USA le mercredi 5 février 2014

Finalement ce qu’il y a de bien dans Forever Evil c’est que Geoff Johns a plus l’occasion d’établir une dynamique de groupe que dans les premiers épisodes de la Justice League. On a un groupe… Non, même deux groupes (le Crime Syndicate et « l’Injustice League » de Luthor) qui, malgré les tensions qui les traverses existent, de parlent les uns aux autres plus que la JL l’a fait en deux ans et demi d’existence. Là, dans le cas présent, on passe quand même une partie de l’épisode à se demander quelles sont les motivations de Sinestro mais finalement Geoff Johns n’oublie pas ce point (même si son ralliement me parait un poil rapide). Ce qui est intéressant c’est le rapport de force entre Batman et ses « alliés », rapport qui n’est pas aussi aisé qu’on en a l’habitude (lui non plus d’ailleurs n’est pas accoutumé à ce traitement). Ma seule petite déception est le fait que Black Adam soit pratiquement réduit à un rôle muet.

Une chose que j’aime bien dans l’approche de Johns est la manière dont le Crime Syndicate (et plus largement Forever Evil) modifie les choses autour de lui, impacte d’autres personnages. Après Owl-Man qui est responsable de l’origine d’un héros bien connu, c’est Power Ring qui lance ici, à son corps défendant, une piste nouvelle et mystérieuse. Par contre ceux qui n’aiment pas Johns pour son côté gore risquent de grimper au rideau… Même si le Crime Syndicate est très peu présent comme tel, on le retrouve vers la fin pour une évolution de l’histoire qui semble assez familière. Johns et Finch sont-ils partis pour nous faire un remake de Crisis ? La chose parait un peu trop facile mais pourtant les signes semblent être là. Du coup on est très curieux de voir ce que les auteurs peuvent faire entrer (ou pas) dans les deux numéros qui restent.

[Xavier Fournier]