Avant-Première VO: Review FF #1

23 mars 2011 Non Par Comic Box

[FRENCH] Les Fantastiques nouveaux sont arrivés, dans leur(s) costume(s) bichromes et avec de nouvelles recrues (le héros bien connu qui les rejoint dès la couverture n’étant pas le seul à venir grossir les rangs de l’équipe. Changement de nom, de casting, de costumes… mais toujours le même schéma central de Jonathan Hickman et volonté affichée de donner un coup de pied dans la fourmillière.

FF #1 [Marvel Comics] Scénario de Jonathan Hickman
Dessins de Steve Epting
Sorti aux USA le mercredi 23 mars 2011

Human Torch étant donc mort (enfin, en principe, ha ha ha ha…), il laisse un testament (parce que c’est bien son genre, au James Dean de l’équipe, de laisser un testament, bah tiens…) demandant qu’on le remplace par Spider-Man. Ce cher Peter rapplique donc et enfile la nouvelle tenue de base (blanche) des FF, même si la scène en profite pour nous montrer une sorte de costume noir alternatif où on se dit que là, franchement, ça suffit de faire des cadeaux aux concepteurs de statuettes et de figurines dérivées de Marvel. Deux nouveaux costumes pour le prix d’un ? Ca commence à faire vraiment beaucoup… Et à ressembler à plus grand chose en fait. Globalement, Jonathan Hickman se tire pas mal de ce redémarrage mais je ne suis pas certain que l’arrivée de Spider-Man soit forcément la chose qui transforme le plus l’alchimie de l’équipe. On s’en rend compte un peu plus tard avec l’intervention de Nathaniel Richards qui, pour une fois, est dans un rôle très différent de son côté « je repars aussitôt que j’arrive ». Non seulement cela permet au scénariste de retomber sur ses pattes par rapport à SHIELD mais il y quelques phrases assez croustillantes.

A l’inverse je suis moins de fan de passages qui font mine de prendre des postures et, finalement, n’en prennent pas. La scène où la famille récite la prière avant le repas mais de manière a essayer de ménager toutes les confessions possibles chez les lecteurs me parait un peu mou du genoux. Soit on part du côté de la religion, soit on n’y vas pas. Mais faire la moitié du chemin puis s’effacer (en oubliant un peu vite, par exemple, que the Thing est incontestablement de confession juive)… Après, au delà de ces flottements, l’épisode a certains intérêts (y compris la dernière recrue de la Fondation) et on sent qu’Hickman cherche à remettre en cause des choses admises depuis longtemps dans les Fantastic Four. Globalement le bilan est donc plutôt positif…

[Xavier Fournier]