Avant-Première VO : Review Eureka #4

10 avril 2009 Non Par Comic Box

Avant-Première VO : Review Eureka #4[FRENCH] Il y a dans la ville la plus secrète des USA une sorte de serial-killer paramilitaire, pratiquement programmé pour tuer. Le chef de la police locale et ses quelques alliés n’ont que des armes conventionnelles. Se pose alors la question : comment arriver à stopper une véritable « machine à tuer » qui refuse de mourir ?

Farscape: Eureka #4 [Boom!] Scénario de Andrew Cosby & Brendan Hay
Dessins de Diego Barreto
Sortie américaine le mercredi 15/04/09

Eureka #4Comme dans le cas de Farscape, je n’ai jamais un épisode de la série TV Eureka. Contrairement à Farscape, certains personnages d’Eureka restent pour moi de parfaits inconnus après la lecture de cet arc mais bon, il faut être honnête, on peut difficilement reprocher à une « suite » en BD de faire allusion à ce qui a précédé. D’autant plus que si un certain pourcentage du casting reste complexe à cerner pour moi, ce qui constitue la trame de l’histoire générale est cependant assez facilement compréhensible pour un lecteur habitué des comics. Le tueur qui est lâché dans la nature rappelle ainsi à bien des égards le Nuke que Frank Miller avait créé dans Daredevil: Born Again. C’est l’archétype même du tueur programmé, un tantinet Terminator, que le héros humain essaie d’arrêter du mieux qu’il peut… en ne réussissant que très difficilement. Enfin je parle du héros, pas du récit, qui lui arrive à bon port sans trop de problèmes.

Les habitants d’Eureka sont assez intéressants dans l’ensemble (bien que je m’attendais à des intrigues plus « cérébrales » dans une ville de génies et sans toute pas autant axée sur l’action) et le dessin de Diego Barreto, sans révolutionner le genre, remplit son rôle. J’aurais par contre préféré une mise en couleurs un peu plus subtile et moins « à la louche ». Elle inonde un peu les scènes (par exemple l’intensité de la lumière semble être la même selon qu’on se trouve à l’extérieur, dans un parc entouré de montagnes, ou dans les corridors d’un bunker nucléaire). Retrouver un peu partout le même bleu, la même teinte de chair ou les mêmes matières nuit un peu à l’immersion dans le récit. Reste en définitive que visiblement l’univers d’Eureka gagne à être connu et j’imagine qu’au prochain arc on se sentira un peu plus à l’aise dans l’atmosphère de la ville et de la série…

[Xavier Fournier]