Avant-Première VO : Review Captain America: Reborn #1

1 juillet 2009 Non Par Comic Box

Avant-Première VO : Review Captain America: Reborn #1[FRENCH] A la fin de Captain America #600, Sharon Carter terminait en annonçant une découverte dont la nature même était finalement assez floue. Une bonne partie de Reborn consistera donc à explorer les détails de ce que Sharon pense avoir trouvé. Et sans attendre beaucoup plus d’information, les amis de Cap s’activent contre les forces du H.A.M.M.E.R. tout en essayant de décrypter le plan du Red Skull…

Captain America: Reborn #1 [Marvel] Scénario d’Ed Brubaker
Dessin de Bryan Hitch
Sortie américaine le 1er juillet 2009.

Captain America: Reborn #1Captain America #600 était en quelque sorte un « event » trop annoncé. Fidèle à son style, Brubaker avait, lui, préféré entretenir le mystère et finalement ne pas en révéler beaucoup (ce qui pour le lecteur occasionnel, attiré par l’effet collector du #600, pouvait s’avérer frustrant). Les révélations commencent en fait ici mais je dois dire que le virage est négocié de manière poussive bien que pas foncièrement mauvaise. Steve Rogers finira par revenir, on le sait. Ne reste donc scénaristiquement qu’à en négocier les modalités. En un sens on comprendra tout à fait que Marvel ait voulut capitaliser sur l’effet « retour de Captain America » mais le titre, finalement, évente beaucoup la finalité du récit.

Bryan Hitch revient à des ambiances qu’on lui connait, sans doute plus pêchu que sur Fantastic Four et se rapprochant plus des scènes d’Ultimates, c’est peu de le dire. Au point que les scènes rétros semblent plus attribuables au Ultimate Cap qu’à son homologue classique. Pour toutes ces raisons et malgré la virtuosité des deux auteurs, on reste quand même un peu sur sa faim. Je regrette aussi que le plan du Red Skull, qui semblait un peu survoler les autres bad guys de Marvel, soit « infecté » par la présence de personnages liés à Dark Reign. Oui, d’un côté c’est bien que cet événement implique le reste de l’univers Marvel, pour démontrer son importance. Mais de l’autre il y a comme un effet de parasitage. Tout ça fait que si Captain America: Reborn #1 n’est pas désagréable et donne même du sens à certains indices dispersés ces dernières années, certains d’entre nous en attendaient sans doute plus (mais cela ne dispense quand même pas de le lire). A plus forte raison quand, dans le même numéro, on trouve un preview du The Marvel Projects écrit par le même Brubaker et que les quelques pages véhiculent un suspens beaucoup plus marqué.

[Xavier Fournier]