Avant-Première VO: Review Batman #44

Avant-Première VO: Review Batman #44

11 septembre 2015 Non Par Comic Box

Avant-Première VO: Review Batman #44[FRENCH] Petite pause dans la narration du Batman de Scott Snyder et Greg Capullo avec un épisode fill-in qui nous ramène à l’époque où Bruce Wayne était le chevalier noir. Fill-in, oui, mais qui s’intéresse cependant à des aspects complexes de Gotham City…

Avant-Première VO: Review Batman #44Batman #44 [DC Comics] Scénario de Scott Snyder, Brian Azzarello
Dessins de Jock
Parution aux USA le mercredi 9 septembre 2015

Alors que Convergence aura fait gagner deux mois aux équipes créatives régulières de DC Comics, il semble que du côté de Batman on ait besoin de gagner encore plus de délai, ce qui nous vaut cette fois-ci ce récit « intemporel », qui permet de réunir Snyder avec le dessinateur Jock, son ancien partenaire de Detective Comics, et Brian Azzarello qui intervient comme co-scénariste. Comme bien des fois dans l’univers de Batman, tout commence par un cadavre, qui déclenche forcément une enquête du héros pour savoir qui était la victime et qui l’a tué. Là où les choses s’éloignent de la Bat-formule habituelle, c’est qu’à partir de là Batman va considérer plusieurs suspects qui vont, chacun, le renvoyer vers un autre coupable potentiel. Qui a tué l’homme ? La chose est collective, avec des responsabilités plus larges que l’on pourrait le croire.

Batman #44 se lit un peu comme un épisode de Batman: Black & White. D’ailleurs, les couleurs de Lee Loughridge sont assez minimalistes (si ce n’est le blouson orange de la victime) et les dessins de Jock semblent pensés pour le noir et blanc. Scénaristiquement, c’est une enquête à tiroirs assez intéressante et le genre de choses qui formerait un bon sujet d’Annual. En même temps l’intervention d’Azzarello est tangible et le héros réagit un peu selon son comportement classique d’avant 2011 (Snyder, lui, en général, le présente comme un personnage plus faillible). Cela occupe le temps mais reste quand même que l’on sort totalement du contexte actuel de la série.

[Xavier Fournier]