Avant-Première VO: Pilot Season: Stellar #1

29 juillet 2010 Non Par Comic Box

[FRENCH] Poursuivant Pilot Season, Robert Kirkman nous présente cette fois-ci les (més)aventures d’une héroïne super-puissante, obligée de vivre à l’écart des autres. Elle émet en effet une radiation nocive à laquelle ne peuvent survivre que ses semblables. Problème : les semblables en question sont tout sauf des enfants de chœur.

Pilot Season: Stellar #1 [Top Cow] Scénario de: Robert Kirkman
Dessins de: Bernard Chang
Sorti aux USA le mercredi 28 juillet 2010

Loin des concepts facilement présentables (comme Murderer) déjà publiés dans le contexte de Pilot Season, Stellar ne fonctionne pas vraiment de la même manière. En fait on pourrait même dire que plus on avance dans la Pilot Season 2010 moins les numéros se lisent réellement comme des « téléfilms » pour devenir des débuts de mini-séries. C’était déjà notable sur Stealth (qui se terminait, peut-être, avec la promesse d’une invasion extra-terrestre), c’est encore plus le cas avec Stellar, qui nous montre bien le début d’une saga mais n’offre pas spécialement de résolution, même sur le court terme. La belle protagoniste de Stellar est surpuissante et se comporte comme une sorte de super-héroïne cosmique. Souci de taille, cependant : tous ceux qu’elle approche de trop près sont soumis à une radiation nocive, ce qui l’empêche d’entretenir toute relation, qu’elle soit sentimentale ou amicale.

Les seuls êtres assez puissants qui peuvent supporter la radiation en question sont d’anciens compagnons qui, comme elle, sont partis vivre dans l’espace. Le souci étant qu’eux sont plutôt en mode remonté et ne rêvent que d’une chose : retourner sur Terre malgré les dangers que cela implique pour les gens qu’ils croisent. Et ils sont bien décidés à forcer cette super-femme à les aider dans leur plan fou. Tout ça était en gros déjà dans le pitch publié dans le preview qui a lancé la Pilot Season et, de ce côté-là, on a assez peu de valeur ajoutée. Ce qui est plus intéressant, finalement, c’est que Kirkman prend le temps d’installer son personnage (on voit, par exemple, le mode de fonctionnement qu’elle a quand elle réalise des bonnes actions à travers l’univers). Stellar souffre quand même de la comparaison avec les autres concepts, dans la mesure où l’idée de départ semble moins simple à établir (d’un autre côté, s’il avait fallut se baser sur Invicible #1 ou Walking Dead #1 pour avoir une idée de départ de l’ensemble de la série qui a suivi…). Stellar n’est pas mauvais (Bernard Chang s’en tire bien avec les techno-armures des personnages) mais l’effet est quand même moins « immédiat » que sur Murderer ou Stealth.

[Xavier Fournier]