Avant-Première VO : Review Astonishing X-Men #31

7 octobre 2009 Non Par Comic Box

Avant-Première VO : Astonishing X-Men #31[FRENCH] Warren Ellis est toujours le scénariste d’Astonishing X-Men. Ce qui change, à partir de ce numéro, c’est que les mutants ont un nouveau dessinateur en la personne de Phil Jimenez, ce qui nous renvoie un peu à l’ambiance des New X-Men du même artiste, lors du passage de Grant Morrison. L’histoire est mince mais on note un mieux certain en termes de lisibilité.

Astonishing X-Men #31 [Marvel] Scénario de Warren Ellis
Dessins de Phil Jimenez
Sortie aux USA le mercredi 7 octobre 2009

Astonishing X-Men #31Grosse semaine en termes de sorties de Warren Ellis, avec d’un côté l’ultime épisode de Planetary et de l’autre la parution de cet Astonishing X-Men #31, à la fois début d’un nouvel arc et arrivée d’un nouveau collaborateur aux dessins, à savoir Phil Jimenez. On ne peut pas vraiment dire que le scénariste nous bombarde avec une histoire d’une complexité sans bornes. En fait, il s’agit avant tout d’éviter le crash d’un vaisseau sur la Terre et à partir de là l’action prend le dessus. Si on devait faire la comparaison avec le cinéma, disons qu’on est plus dans un blockbuster de l’été que dans un film prise-de-tête. Dans ces conditions l’arrivée de Jimenez est un plus. On notera au passage les aménagements de design de costumes (la visière de Cyclope par exemple est un peu plus plate) apporté par Jimenez.

*J’aime bien le style de Simone Bianchi mais c’est avant tout un illustrateur. Les épisodes précédents auront montré que s’il sait faire de superbes images, en termes de narration il lui reste une marge de progression. Souvent les dessins auront été une diversion nous sortant de l’histoire. Là, les aspects visuels et scénaristiques collaborent bien mieux. Comme je le disais en ouverture, le récit en lui-même apporte peu d’éléments mais il est bien « servi ». Ce n’est vers la fin qu’on comprendra que sous ses aspects monolithiques l’histoire d’Ellis a déjà au moins deux niveaux, le scénariste revenant à un thème qui fait partie de ses marottes (l’humain transformé en arme biologique). On regrettera juste que tout se passe visiblement avant Utopia car j’aurais bien vu Ellis s’intéresser à la dimension politique de la nouvelle nation. Pour l’instant cet arc débute légèrement mais cela permet de remettre les compteurs à zéro avant, sans doute, de passer aux choses sérieuses (la conclusion a en tout cas l’air de le promettre).

[Xavier Fournier]