Avant-goût VO: Review Storm Shadow #4

8 octobre 2007 Non Par Comic Box

[FRENCH] L’un des personnages les plus charismatiques de l’univers GI Joe, Storm Shadow est l’archétype même du ninja blanc tel qu’on en voyait plein dans les Direct-To-Video des années 80/90. Larry Hama, habitué à la fois de GI Joe mais de beaucoup de comics lorgnant sur les arts martiaux (ainsi qu’un temps scribe de Wolverine) lui donne une autre ampleur. Et le graphisme très personnel de Mark Robinson fait le reste dans une histoire qui sent le Kill Bill…

Review Storm Shadow #4 [Devil’s Due] Scénario de Larry Hama
Dessin de Mark A. Robinson
Sortie américaine prévue: 10 octobre 2007

Difficile de faire quelque chose de totalement original dans le carcan d’une série dérivée d’une licence telle que GI Joe. Hama s’en tire en jouant au jeu des équivalences. Finalement son Storm Shadow se lit un peu comme ses Wolverine ou même plutôt comme auraient du être ses Wolverine. A savoir quelque chose d’enlevé, avec du rythme. Pas difficile de jouer au jeu de qui aurait pu être qui, avec la cambrioleuse espiègle façon Yukio, Storm Shadow dans le rôle de Wolvie et même Zartan dans celui de Sabretooth. Même l’histoire de la lame mystique n’est pas sans rappeler une lame similaire apparue récemment dans les épisodes de Wolverine par Daniel Way. Loin de moi l’idée de dire que c’est *simplement* quelque chose de déjà vu. Disons plutôt que le fan de comics de super-héros peut se fondre dans cette série beaucoup plus facilement qu’on pourrait le croire (et sans doute plus facilement que dans le cadre de la série GI Joe habituelle).

L’un des atouts de la série est assurément le dessinateur Mark A. Robinson, avec un dessin très personnel qui lorgne par endroits du côté de Paul Pope ou de Becky Cloonan. Bon, ça s’en rapproche sans l’être encore, c’est certain (précisons avant que les intégristes de ces deux artistes ne nous « tombent dessus ») mais cela contribue à donne une bonne dose de personnalité à l’ensemble. Sans être LE comic book du mois, c’est assurément une bonne surprise.

[Xavier Fournier]