Avant-goût VO : Review Thunderbolt #119

11 mars 2008 Non Par Comic Box

tbolt1191.jpg[FRENCH] 4ème partie de l’arc Caged Angels, ce numéro de Thunderbolts est divertissant mais pas véritablement marquant, malgré des évenements assez spectaculaires. Explosions, actions… mais peu d’avancement de l’intrigue. Warren Ellis et Mike Deodato Jr. continuent leur petit bout de chemin, mettant (très) doucement en place leur intrigue. Ce numéro parait un peu lent, surtout quand on sait que la série a déjà un mois de retard sur les délais initiaux.

Thunderbolt #119 [Marvel]

Scénario de Warren Ellis
Dessin de Mike Deodato Jr.

Sortie américaine le 12 mars 2008

C’est la débandade chez les Thunderbolts, et je ne parle pas des problèmes éditoriaux cette fois ! Thunderbolts Mountains est en proie à la révolte. Swordsman, Andreas Strucker, veut qu’on lui rende sa soeur. Il a une poignée de gardes du quartier général des Thunderbolts à sa solde et entend bien lutter pour obtenir ce qu’il veut. Dans le même temps, Venom est incontrôlable : le symbiote est pris d’une fringale et décide de manger toutes les personnes à sa portée. Norman Osborn se retrouve dans une position plutôt délicate. Il a bien du mal à gérer cette situation et ses vieux démons intérieurs ont tendance à refaire surface.

Thunderbolts #119 manque un peu de rythme. Ce qui est étonnant après les retards accumulés par la série. Warren Ellis prends son temps… On se demande bien pourquoi ? Même si les one-shots intermédiaires de Christopher Cage (Thunderbolts : Internal Incident et le futur Thunderbolts: Reason in Madness) permettent de combler le retard, ils ne font pas avancer la série principale. Et c’est bien dommage… Norman Osborn ressemble encore plus que d’habitude à Tommy Lee Jones il me semble. C’était déjà un peu le cas quand Osborn apparaissait dans des épisodes d’Amazing dessinés par Deodato mais là… Ce ne serait pas étonnant de la part du scénariste d’avoir donné des indications précises sur le visage des personnages, il n’y a qu’à voir New Universal du même Ellis et dans lequelle chaque héros ressemble à une star de ciné ou de série télé.

[Pierre Bisson]