Avant-Première VO: Review Daredevil #600

Avant-Première VO: Review Daredevil #600

31 mars 2018 Non Par Xavier Fournier

Le Kingpin en maire de New York ? Cela ne peut plus durer ! Daredevil a rassemblé une partie de ses amies, une sorte de version XXL des Defenders (ou un revival des Marvel Knights ?), et veut tenter le tout pour le tout. Mais à New York un adversaire peut en cacher un autre et Matt Murdock va bientôt se retrouver dans une situation inattendue…

Daredevil #600Daredevil #600 [Marvel Comics]
Scénario de Charles Soule, Christos Gage
Dessins de Ron Garney, Mike Perkins
Parution aux USA le mercredi 28 mars 2018

Quand Daredevil a besoin d’aide, il n’est plus vraiment surprenant qu’il se tourne vers Luke Cage, Jessica Jones et Iron Fist. Rajoutez-y Spider-Man, Moon Knight, Misty Knight et Echo et vous avez le casting d’ouverture de ce 600ème numéro, dans lequel tout ce beau monde tombe d’accord sur une chose : le Kingpin doit être renversé ! Mais plus qu’un simple tournant dans l’histoire amorcée depuis l’après Civil War II (l’élection de Fisk comme maire de la ville), ce numéro spécial permet à Charles Soule de faire une sorte d’inventaire de son run, en convoquant d’autres personnages qui lui sont propres, tels Blindspot et Muse. Mais à mi-chemin du numéro, le plan des héros prend du plomb dans l’aile. Daredevil doit improviser tandis que les choses progressent presque malgré lui. Et Blindspot doit trancher, faire un choix de sa vie. Finalement Murdock termine dans une situation inédite pour lui, qui fait progresser la série. On regrettera juste un détail, après tout… quitte à utiliser les gens qui sont proches de DD, une petite intervention, même minime, de personnages tels qu’Elektra et Black Widow n’aurait pas été un mal. Mais sans doute que Soule ne souhaitait pas transformer ce numéro en rétrospective de la mythologie de la série, préférant s’en tenir à un regard sur le run qu’il a entretenu avec le dessinateur Ron Garney.

« Ninjas? What the hell are you talking about? »

La seconde histoire rend hommage à un autre ami de Daredevil, à savoir Foggy Nelson. Christos Gage et Mike Perkins nous donnent une sorte de tranche de vie sur celui qui reste, bon an mal an, un soutien dans la vie de Daredevil. Le récit est relativement intemporel (il aurait pu être produit il y a 20 ans) mais donne au numéro une portée intimiste que n’a pas la première partie, plus portée vers l’action. Globalement Daredevil #600 aligne des personnages connus mais le récit principal entretient un chaos volontaire, tandis que l’on se demande ce qu’il va advenir de plusieurs des protagonistes. A ne pas conseiller à ceux qui ne lisent que les numéros anniversaires. C’est bien la continuation de plans ourdis depuis des mois. Mais les lecteurs réguliers, curieux, vont se demander à volonté ce qui se passe après.

[Xavier Fournier]