Walking Dead S04E11

Walking Dead S04E11

24 février 2014 Non Par Xavier Fournier

Walking Dead S04E11[FRENCH] C’est la semaine des contacts ! Deux factions des héros réguliers de la série croisent des personnes de l’extérieur. Dans un des cas, c’est apparent. Les fans de la BD ont déjà reconnus la dernière fois les ajouts qui vont dans le sens du comic-book. Mais Rick, lui, se retrouve comme un oiseau alors que les chats sont entrés dans sa cage. Et pendant ce temps-là des choses sont dites sur le passé de Michonne…

"Et la vaisselle ? C'est moi qui la fait ?"

« Et la vaisselle ? C’est moi qui la fait ? »

Esprit de famille

En espérant de retrouver un jour une cachette plus sure et, peut-être, de retrouver une partie de leurs amis, Rick, Carl et Michonne vivent pratiquement en famille et retrouvent, là encore, des manières d’espérer. Tandis Carl mue de plus en plus (là ça devient encore plus évident), le jeune garçon se trouve une nouvelle organisation sociale. Il a d’un côté son père, de l’autre sa meilleure amie. Encore qu’entre amis on se dit tout et que finalement ils savent peu de choses de Michonne. Finie l’époque où Michonne se tenait en dehors du groupe. Elle est désormais bien intégrée. Mais la réalisation a parfois un peu la main lourde. Quand on parle « famille » et que comme par hasard on se met à visiter des maisons avec des chambres aménagées de façon… disons « familiale », le hasard fait un peu trop bien les choses et le symbolisme est un peu trop présent.

"Je crois que ton père plaisantait pour la vaisselle mais on sait jamais, viens on va faire un tour..."

« Je crois que ton père plaisantait pour la vaisselle mais on sait jamais, viens on va faire un tour… »

« Trust me, I’m smarter than you… »

C’est une pièce de choix de la mythologie de Walking Dead qui vient de faire son apparition dans le feuilleton (je vais éviter de le(s) nommer dans l’articler mais l’identité est visible dans le trailer de l’épisode, soyez prévenus). A ce stade mieux vaut ne pas trop en dire mais Glenn et son alliée de fortune croisent des têtes connues. Sauf que s’ils sont faits pour s’entendre, s’il ne s’agit pas de gens qui en veulent à leur prochain, tout le monde n’a pas la même manière de survivre, la même envie, les mêmes buts. Et quand il s’avère que pour survivre il faut être uni… mais que tout le monde ne veut pas forcément aller dans la même direction, ça devient à nouveau une source de dispute. Le nouveau groupe injecté dans la série réussit avec des bonheurs divers selon les acteurs. Sans trop entrer dans les détails, un des hommes est vraiment le copié-collé de son équivalent dans les comics tandis que l’autre peine encore à convaincre. Et le troisième membre du trio ressemble plus à Lara Croft que je l’aurais imaginé… Il y a des choses que je suis curieux de voir. Par exemple que va donner la grande gueule de ce groupe face à un Daryl ? Est-ce qu’il y a assez de place pour eux deux ? On verra.

Des inconnus dans la maison

Dans ces conditions pourrait presque dire que Rick n’a plus qu’à prendre du bon temps en attendant de retrouver ses amis ou qu’eux-mêmes le trouvent. Mais ses « congés imposés » vont être de courte durée… Là aussi, avec toutes les maisons qu’on a pu voir dans le quartier, on peut regretter que, comme par hasard, c’est celle-ci que des maraudeurs viennent piller. Mais bon, on les voit si peu qu’on peut imaginer qu’ils ont écumé toute la rue avant. Le siège de la maison se révèle un moment intense pour Rick et un retour aux réalités de la (sur)vie, le relançant sur la route et l’obligeant à reprendre la position qu’on attend de lui. Par rapport à la semaine dernière, l’épisode a moins de folie dans le sens où il repose sur moins de protagonistes, moins de sous-groupe. Le duo formé par Beth et Daryl manque un peu à l’appel (on devrait les retrouver la semaine prochaine cependant). Mais d’un autre côté on comprendra bien qu’il fallait faire un peu plus de place pour mieux présenter les gens rencontrés par Glenn. Tout ça va dans le bon sens même si sur les dernières secondes on un peu déçu de ne pas trouver un coup de théâtre ou un rebondissement (ce à quoi les derniers épisodes nous avaient habitués).

"Euh, Salut... La répét' pour les Enfants du Maïs c'est ici ?"

« Euh, Salut… La répét’ pour les Enfants du Maïs c’est ici ? »

[Xavier Fournier]