Avant-Première VO: Review Years Of Future Past #4

Avant-Première VO: Review Years Of Future Past #4

16 août 2015 Non Par Comic Box

Avant-Première VO: Review Years Of Future Past #4[FRENCH] Massivement exterminés, les derniers mutants ne sont pas au bout de leurs problèmes. Il a fallu compter avec les Sentinelles, puis les Doombots. Voici maintenant qu’on en vient à l’affrontement mutant contre mutant… une question que Magneto connaît bien. Dans cet univers particulier, est-ce qu’il fera partie du problème ou de la solution ?

Years Of Future Past #4Years Of Future Past #4 [Marvel Comics] Scénario de Marguerite Bennett
Dessins de Mike Norton
Parution aux USA le mercredi 12 août 2015

Dans les différentes mini-séries liées à Secret Wars, on ne s’y retrouve pas toujours, en particulier lorsqu’on s’accroche aux versions classiques des réalités alternatives concernées. Bien souvent du temps a passé pour les personnages ou bien on les prend à un moment différent de leur histoire, ce qui fait que l’on a du mal à concilier ce que l’on connaissait de ce monde avec ce qu’on nous en montre maintenant (par exemple la place de l’actuelle mini Age of Apocalypse dans la chronologie de ce monde ?). Pour Years of Future Past, Marguerite Bennett a trouvé un angle doublement intéressant. D’abord l’intitulé même du projet fait que nous n’attendons pas précisément la même chose ou la suite littérale. Ensuite il y a cette idée d’injecter au centre de l’histoire deux mutants inconnus jusque-là, rejetons des X-Men classiques, qui sont capables à la fois de porter un regard neuf sur les choses et de prendre des décisions inattendues. On sait quoi attendre d’un Wolverine, d’un Colossus ou d’une Kitty Pryde. Par contre Cameron et Christina sont virtuellement des pages blanches avec lesquelles Marguerite Bennett fait ce qu’elle veut, dans le bon sens. Ces personnages neufs donnent à l’ensemble une perspective fraîche, qui nous entraîne au delà de l’opposition entre routine et trahison.

Mike Norton est un bon narrateur, a de bonnes compositions de pages, mais je pense qu’il aurait été plus judicieux de lui ajouter un encreur un peu plus nerveux ou un coloriste moins présent. Dans l’état, si les cases sont bien organisées, la couleur noie souvent les ombres et les contrastes, ôtant de la force à l’ensemble, sous une couche de teintes à l’intensité un peu trop égale. Il n’y a guère que les flammes de Pyro et un soleil couchant qui apportent de la lumière. Le reste est recouvert d’une couche de bleu et de violet où presque toutes les matières se ressemblent. C’est dommage, car cette saga aurait pu être vraiment mieux, si elle était accompagnée des finitions adéquates.

[Xavier Fournier]