Avant-Première VO: Review X-Men #7

27 janvier 2011 Non Par Comic Box

[FRENCH] Passées les effluves artificielles d’un premier arc opposant mutants et vampires, la nouvelle série X-Men tente de positionner comme la série X qui s’ouvre le plus au reste de l’univers Marvel, accueillant cette fois en guest star un certain Spider-Man. Mais surtout la sauce est rehaussée par l’arrivée de Chris Bachalo aux dessins…

X-Men #7 [Marvel Comics] Scénario de Victor Gischler
Dessin de Chris Bachalo
Sortie aux USA le 26 janvier 2011

Les X-Men travaillent leur côté « relations publiques » et se comportent comme les principaux super-héros de la côte ouest. San Francisco les accueille un peu comme Gotham peut par ailleurs accueillir Batman et on notera d’ailleurs le clin d’œil au Bat-Signal (ou, par extension, à Batman, Inc.). Même si des mutants comme Angel ou Gambit sont présent, Victor Gischler reprend ici un cœurne-up très proche de celui d’Astonishing X-Men et, par comparaison, il m’a semblé bien mieux gérer certains personnages que Warren Ellis avait pu le faire (en particulier pour ce qui est d’Emma Frost et Storm). Je ne suis pas contre pas vraiment friand de voir pour la énième fois les X-Men s’aventurant au fond d’un égout pour y pister des monstres. Certains scènes font presque croire à un remix du Mutant Massacre…

Mais il est certain que la série s’améliore à plusieurs niveaux, le scénariste gérant le groupe de façon moins mécanique, trouvant la voix qui convient à la plupart des personnages. Reste la finalité de l’épisode, c’est à dire une rencontre avec Spider-Man, claironnée dès la couverture mais amorcé seulement dans les pages finales. Et là pour le coup Victor Gischler n’y est pour rien mais dans une semaine par ailleurs riche en parutions « Avengers » , revoir à nouveau le tandem Spider-Man/Wolverine dans un autre titre donne vraiment l’impression que ça fait beaucoup. Heureusement le scénariste s’est gardé une carte en insinuant que la rencontre ne prendra pas le tour qu’on attendait. Mais sinon on les voit vraiment partout ces deux-là !

[Xavier Fournier]