Avant-Première VO : Review Wonder Woman #605

24 décembre 2010 Non Par Comic Box

[FRENCH] Après avoir combattu l’homme qui a décimé les amazones, Wonder Woman n’a pas de piste pour la mener vers les employeurs de son adversaire. Elle n’a donc rien d’autre à faire que rentrer chez elle et on découvre quel est son environnement quand elle ne défend pas son peuple. Une manière d’étayer le quotidien de la princesse et de calmer un peu les choses pour laisser à Phil Hester, nouveau scénariste, le temps de s’installer…

Wonder Woman #605 [DC Comics] Scénario de J.M. Straczynski, Phil Hester
Dessin de Don Kramer, Eduardo Pansica & Daniel Hdr
Sortie aux USA le mercredi 22 décembre 2010

Puisque la vie de la belle Diana a été réinventée depuis Wonder Woman #600 et qu’on sait que ces dernières années ont été très différentes de son point de vue, elle avait une existence qui nous était inconnue, avant même qu’elle soit appelée à l’aide pour aider les dernières amazones. Après une première victoire la voici donc qui rentre chez elle… dans une ambiance qui m’évoque énormément ce que Greg Rucka pouvait faire sur le titre, quand l’héroïne était entourée de personnages comme son cuisiner Minotaure. Cette fois les hommes taureaux ne sont pas dans le casting des « familiers » de Diana mais les personnages surfent un peu sur la même ambiance, la même mentalité… La différence majeure étant que cette fois-ci Wonder Woman elle-même fait partie des concepts « modernisés »…

Là où l’épisode marque un temps d’arrêt par rapport au reste du run de JMS c’est que les Morrigan, les adversaires de Diana, manquent un peu de charisme. Elles font finalement un peu « classique » par rapport à la modernisation ambiante et, sauf si on nous explique rapidement qu’elles ne sont pas vraiment les responsables de la réécriture du temps, je trouve que ces « ogresses » sont une menace un peu mince pour expliquer le changement de cap de la série. Finalement l’inconnu mercenaire qui avait poursuivi Diana dans les quatre premiers épisodes du run dégageait à lui seul un sentiment de menace bien plus marqué. Penser que ces déesses sont ses patronnes est un peu en deçà de ce qu’on pouvait espérer (mais c’est peut-être seulement une baisse passagère de tonus qui veut ça). De même, il est dommage que l’épisode ne soit pas dessiné par le seul Don Kramer (qui devrait devenir par la force des choses le fil rouge de la série) et que du coup des écarts de style se fassent sentir. Bref, un numéro moins puissant que les autres.

[Xavier Fournier]