Avant-Première VO : Review Wolverine #74

10 juin 2009 Non Par Comic Box

Avant-Première VO : Review Wolverine #74[FRENCH] Dernier numéro de Wolverine « tout court » avant la transformation de la série en Dark Wolverine le mois prochain. Et fin des deux histoires entamées « à moitié » le mois dernier. Dans les deux cas, le mutant canadien se retrouve confronté à des rapports d’amitiés et l’un des deux récits permet d’ailleurs de trouver un semblant de raison à sa suractivité manifeste.

Wolverine #74 [Marvel] Scénario de Daniel Way, Jason Aaron
Dessins de Tommy Lee Edwards, Adam Kubert
Sortie américaine le 10 juin 2009

Wolverine #74Daniel Way et Tommy Lee Edwards continuent et terminent le périple de Logan auprès d’un vieil ami, dans un contexte de gang de bikers. Une histoire de vengeance qui tient la route mais franchement l’ennui c’est que des récits à la Mike Hammer, liant amitiés et revanches, on en a déjà vu passer quelques-unes dans le contexte de Wolverine et – à force – malgré la qualité individuelle qu’on peut lui trouver, elle finit par explorer un côté assez convenu de ce membre des X-Men. C’est finalement le dessin de Tommy Lee Edwards qui donne de l’originalité à l’ensemble plus que le scénario en lui-même. Encore que par moment, dans les scènes de groupes, les bikers ont un peu tendance à beaucoup se ressembler (on est obligé de se raccrocher au fait qu’ils portent ou pas des lunettes pour différencier certains d’entre eux).

Plus original et peut-être plus important pour comprendre un angle du personnage, la seconde partie, signée Jason Aaron et Adam Kubert, se donne pour objectif d’élucider au premier degré la question qui trotte sans doute dans la tête de bon nombre de lecteurs. A savoir : « pourquoi Wolverine est dans la moitié des séries Marvel ? ». Et même Spider-Man se le demande. Au point d’aller questionner le mutant griffu. Sur un ton léger, Aaron se donne la peine de donner un sens à tout ça. Le segment ne tire peut-être pas le meilleur parti des poses habituellement dynamiques d’Adam Kubert (ici on est plus dans le registre du dialogue à table) mais l’histoire, plus qu’un simple alibi, est sympathique aussi bien à lire qu’à regarder…

[Xavier Fournier]