Avant-Première VO: Review The Royals: Masters of War #1

Avant-Première VO: Review The Royals: Masters of War #1

18 février 2014 Non Par Comic Box

Avant-Première VO: Review The Royals: Masters of War #1[FRENCH] Vertigo lance cette semaine une série qui ne fait pas vraiment réellement « Vertigo » et qui ressemble plus à ce que le label Wildstorm produisait sur la fin. Une série de superpouvoirs, certes, mais aussi un récit d’aventure situé en pleine seconde guerre mondiale. Quand les nazis attaquent… who you gonna call ?

Avant-Première VO: Review The Royals: Masters of WarThe Royals: Masters of War #1 [Vertigo] Scénario de Rob Williams
Dessin de Simon Coleby
Parution aux USA le mercredi 12 février 2014

Sous les bombes, Londres a beaucoup ramassé pendant la seconde guerre mondiale. Pas de quoi ravir les Anglais. Mais imaginez que la famille royale ait le pouvoir de contre-attaquer ? Qu’en lieu et place des Windsor qu’on connait, ce soit une race de supermen qui soit à la tête de la Grande-Bretagne mais qu’elle décide mystérieusement de rester les bras croisés ? S’en est trop pour le jeune prince, qui décide d’intervenir. Mais la route de l’enfer est pavée de bonnes intentions dit-on… Il y a quelque chose dans ce pitch qui tient aussi bien de Rocketeer que de Cla$$War (avec une petite touche d’Ellis façon course aux surhommes), c’est prenant grâce à l’équipe créative mais, eu delà de l’idée de départ il y a autre chose…

Rob Williams prend visiblement un malin plaisir à ne pas décrire n’importe quelle famille royale. Pas besoin de gratter beaucoup pour s’apercevoir que sa fratrie Windsor a un furieux air de ressemblance avec… les Braddock. A bien des égards The Royals: Masters of War sonne comme un Elseworld qui réinventerait la dynastie de Captain Britain dans le contexte de la seconde guerre mondiale. Le héros blond et patriotique, le grand frère dépravé et taré, la sœur télépathe, tout y est. Et c’est assez bien vu parce qu’en un sens les personnages semblent familiers sans être des plagiats, Williams et Coleby ont beaucoup de marge pour en faire ce qu’ils veulent. C’est bien vu et efficace !

[Xavier Fournier]