Avant-Première VO: Review The Owl #1

Avant-Première VO: Review The Owl #1

9 juillet 2013 Non Par Comic Box

Avant-Première VO: Review The Owl #1[FRENCH] Revenu à l’ère présente via la même urne mystique que le reste du « Project Superpowers », The Owl (le Hibou) est un pseudo-Batman (en fait un des premiers imitateurs du chevalier noir dans les années 40) qui tente de se faire à la vie dans le monde moderne mais doit se confronter à une autre forme de justice…

Avant-Première VO: Review The Owl #1The Owl #1 [Dynamite] Scénario de J.T. Krul
Dessin de Heubert Khan Michael
Parution aux USA le mercredi 3 juillet 2013

Où est donc passé le Project Superpowers ? D’un côté on serait tenté de dire « pas très loin » puisque cette nouvelle série se passe visiblement dans le même contexte (The Owl laisse peu de place au doute puisqu’il évoque sa captivité pendant des années dans l’urne bien connue des lecteurs de l’autre série). Mais dans le même temps on se demande si Dynamite ne tente pas d’induire un virage. Aucun logo ou aucune mention ne vienne renseigner le lecteur sur l’appartenance de cette nouvelle série à la gamme antérieure. Et l’Amérique vue dans Project Superpowers avait sérieusement dévié de ce qu’on connait dans notre monde, avec des personnages comme Dynamic Man qui en avaient modifié la technologique et la politique. Là, The Owl est dans un monde qu’on connait bien puisqu’il ressemble au notre, comme si la réalité n’avait pas divergé sur des décennies.

Passé cette curieuse impression que, malgré ce qu’on nous dit, The Owl ne vit pas vraiment dans la même réalité que Death Defying Devil ou que Black Terror, J.T. Krul place une situation plus intéressante, qui dépasse ce flottement. En gros on pourrait dire que la série se demande ce qui se passerait si le Batman du Golden Age refaisait surface à l’ère actuelle et était confronté au Batman de Dark Knight ou en tout cas quelque chose du genre. Le préambule est intéressant mais le dessin de Heubert Khan Michael est irrégulier, peine par moment, ce qui fait qu’on reste plus dans la contemplation d’un gimmick que dans une réelle immersion ou une vraie empathie pour le héros. C’est intéressant mais la chose demande à vite être confirmée, étayée, dans le numéro suivant.

[Xavier Fournier]