Avant-Première VO: Review Green Lantern #50

29 janvier 2010 Non Par Comic Box

[FRENCH] Green Lantern #50 fait partie de ces comics qui annoncent clairement la couleur dès la couverture. Et je ne parle pas seulement du vert mais bien du fait que dès la cover on sait que l’infâme Parallax est de retour. Surprise éventée ? Pas si sûr pourtant car la chose intéressante, ici, c’est le contexte…

Green Lantern #50 [DC Comics] Scénario de Geoff Johns
Dessin de Doug Mahnke
Sortie aux USA le mercredi 27 janvier 2010

Reprenez ce que je disais dans un précédent article sur Captain America Reborn. Il y a des comics qui, par leur nature, spolient eux-mêmes leur conclusion. Ici, en prenant Green Lantern #50, on serait tenté de dire à l’avance que c’est un peu la même chose. J’insiste sur à l’avance car rapidement on se rend compte que ce qui est intéressant dans l’histoire n’est pas tant le retour de Parallax mais biens les circonstances qui mènent à ce retour. Geoff Johns s’y entend pour balancer quelques rebondissements au lecteur et à ramener cet élément majeur dans le contexte général de Blackest Night. Finalement on n’est pas très loin de ce qui se passait très récemment dans Green Lantern Corps, quand on savait dès la couverture qui allait devenir un Red Lantern.

Sur les points moins forts de ce numéro, on notera (mais vraiment pour la forme) que pour un numéro #50, qui marque traditionnellement une sorte de passage anniversaire pour une série, la lecture individuelle (c’est à dire en faisant l’économie de la lecture de Blackest Night) est totalement impossible. Ceci dit (et c’est pour ça que je précisais « pour la forme ») j’imagine mal les lecteurs de Green Lantern ne lisant pas Blackest Night, vu comment le crossover est une extension de la série. L’autre petit bémol c’est que quitte à ce qu’un crossover soit en cours, j’aurais bien vu une back-up ou quelque chose pour marquer le coup. On comprendra que Blackest Night monopolise les efforts mais peut-être qu’il aurait été opportun d’aller chercher quelques auteurs en dehors du sérail pour trouver un petit « plus ». Bref, ce numéro 50 aurait pu être optimisé, c’est certain, mais même dans l’état il reste trépidant. Somme toute c’est une leçon pour certains comics concurrents, Geoff Johns démontrant qu’il est possible de rester intéressant même quand on annonce clairement ce qui se passe dans les dernières pages…

[Xavier Fournier]