Avant-Première VO: Review Doomsday .1 #3
30 juillet 2013[FRENCH] John Byrne continue la réinvention de son ancienne série Doomsday +1, alors publiée chez Charlton. Mais la version moderne devrait particulièrement plaire aux fans de récits de survivalisme, façon Walkind Dead, Mad Max ou the Road… Y’a bon !
Doomsday.1 #3 [IDW]
Scénario de John Byrne
Dessin de John Byrne
Parution aux USA le mercredi 24 juillet 2013
Longtemps je me suis demandé ce que donnerait Doomsday +1, série baroque (dans la version première l’holocauste nucléaire réveillait des hommes préhistoriques et des dinosaures) mais absolument géniale si John Byrne la relançait en bénéficiant de l’expérience qu’il avait pu obtenir sur des projets comme Next Men. Depuis quelques temps la question n’a plus besoin d’être posée. Le scénariste/dessinateur a conservé les bases (une équipe d’astronautes pose à nouveau le pied sur Terre après que le monde ait été décimé) mais a considérablement recentré le propos. Fini les monstres de SF. Là, Byrne joue une certaine économie. Il y a finalement peu de survivants. Et, oui, on a pu déjà avoir droit, en deux épisodes, au gang ennemi et même à un passage en prison qui, forcément, ne pouvait guère que faire penser à Walking Dead (encore qu’il y avait des différences évidentes). Là, ce troisième numéro permet aux héros d’entrer en contact avec une autre communauté, qui se place encore dans un autre cas de figure. Ici la notion de moralité s’embrouille dans un autre sens mais sans doute plus profond que ce qui a précédé.
Malgré les couvertures un peu trop conceptuelles à mon goût (elles n’engagent pas vraiment le lecteur à laisser sa chance à la série), Byrne fait le choix judicieux de ne pas toujours chercher l’antagoniste, la confrontation. Et ca fonctionne vraiment bien. Je ne crois pas qu’il ait prévu de laisser le titre s’installer dans la durée et c’est bien dommage si c’est le cas. Voilà une odyssée que j’aurais bien aimé voir durer sur 30 ou 40 épisodes au moins. En tout cas c’est un des meilleurs projets récents de Byrne et ca fait plaisir à voir et à lire…
[Xavier Fournier]