Avant-Première VO : Review Cyblade #1

22 octobre 2008 Non Par Comic Box

[FRENCH] Grande gagnante du concours « Pilot Season », Cyblade, ex-égérie de Cyberforce, revient en solo dans une série régulière. Tout est à reconstruire, aussi bien l’héroïne, son contexte et la série. Malgré un début qui prend son temps, Joshua Hale Fialkov plonge la femme cyborg dans un environnement où beaucoup de choses ont changé et où les criminels d’hier ne sont plus forcément hors-la-loi. Mais alors les héros d’hier, eux, ne seraient-ils pas les fugitifs d’aujourd’hui ? Devinez.

Cyblade #1 [Top Cow] Scénario de: Joshua Hale Fialkov
Dessins de: Rick Mays
Sortie américaine mercredi 22 octobre 2008

Cyberdata, la société/groupuscule à l’origine de Cyberforce revient aux affaires avec un gadget révolutionnaire. Puisqu’ils construisent de manière industrielle des assassins cybernétiques, les « brainbox » qui les composent sont désormais équipés d’une télécommande. Si vous avez une brainbox en vous, vous perdez tout espoir de libre arbitre. Et la première à éprouver cette dure réalité n’est autre que Cyblade qui, mi-figue/mi-raison, se laisse porter par les événements. Cela dit ce n’est pas tout à fait comme si elle avait le choix, vu qu’elle est de plus retenue prisonnière en attendant l’arrivée de son nouveau « responsable ».

Son seul espoir réside en un partenaire qui lui a réussit à s’échapper à l’extérieur et qui devrait ramener des secours. Sauf que les choses ne vont pas vraiment se passer comme prévu et que les deux aventuriers sont un peu comme des espions une fois passée la guerre froide. Aucun des deux camps ne veut les revendiquer…

Curieux choix de la part de Joshua Hale Fialkov de donner un rôle si passif à son héroïne dans le premier numéro. En tout et pour tout sa grande scène d’action se limite à prendre une douche. C’est plutôt le partenaire qui a le beau rôle pour l’instant. Je ne dis pas que c’est un mauvais parti pris mais c’est plutôt gonflé et j’aurais pensé que l’héroïne du titre serait plus mise en évidence. Rick Mays est un dessinateur que j’apprécie mais là les couleurs semblent ne pas mettre en évidence son trait. Ce n’est pas du tout un mauvais numéro #1 mais on en attend un peu plus avant d’être vraiment fixé sur les tenants et les aboutissants de cette nouvelle série. Pour l’instant c’est donc un « pas mal mais on attend d’en voir plus ».

[Xavier Fournier]