Avant-Première VO: Review Captain America & Bucky #620

27 juillet 2011 Non Par Comic Box

[FRENCH] L’ancien mensuel consacré au seul Captain America est recombiné en « Captain America & Bucky » tout en gardant l’ancienne numérotation du titre. Au programme, des aventures se déroulant dans les années 40, quand le jeune Bucky Barnes était encore le partenaire du Cap originel. L’occasion de nous intéresser aux origines non pas du porteur de bouclier mais bien de son sidekick.

Captain America & Bucky #620 [Marvel Comics] Scénario d’Ed Brubaker & Mark Andreyko
Dessins de Chris Samnee
Sortie aux USA le mercredi 27 juillet

On savait depuis la reprise de Captain America par Brubaker que les origines de Bucky avaient été revues et corrigées. L’idée d’un jeune garçon s’offrant une carrière de héros masqué parce qu’il avait découvert par hasard l’identité de Cap ne tenait plus trop en termes de crédibilité. Brubaker s’était donc orienté vers une refonte, avec un garçon de seize ans recruté en toute connaissance de cause. Quand au reste, Bucky restait cet éternel orphelin. Cette fois, Brubaker aidé de Mark Andreyko s’intéressent longuement à la vie du petit Barnes avant qu’il n’entre réellement dans l’armée. Ce qui donne une origine rallongée, avec beaucoup plus d’humanité et de détails. La présence de Steve Rogers dans le récit reste au deuxième plan. La star reste bien Bucky mais à une époque très différente de sa vie. Encore que l’angle des origines est essentiellement couvert dans ce premier épisode et qu’on verra la prochaine fois ce que la série nous propose sur la longueur.

Pour ce qui est des dessins, Chris Samnee est une vraie bonne surprise sur ce titre car il correspond totalement à la tonalité de l’histoire. Avec un petit côté rétro (mais par ringard) accompagné d’ambiances noires qui collent tout à fait avec les flashbacks de Michael Lark au début du Cap de Brubaker (qui nous comptaient donc déjà une partie des débuts de Barnes). Alors bien sûr l’ensemble ne vous conviendra pas forcément si vous gardez un souvenir fervent de cette scène dans laquelle Bucky entre dans la tente de Rogers et le surprend avec le masque de Cap. Mais le fait est que ce changement avait déjà été induit depuis des années par Brubaker et qu’à partir de là Captain America & Bucky #620 construit plus qu’il ne détruit. Ce prologue à la carrière de Bucky est plein de charme et ces aventures situées pendant la guerre remplissent totalement leur fonction (en plus, il faut dire que Marvel a sans doute bien calculé son coup pour être synchro avec le film de Cap se déroulant à la même époque, même si les deux versions de Bucky sont assez différentes).

[Xavier Fournier]