Avant-Première VO: Review Batman #2

20 octobre 2011 Non Par Comic Box

[FRENCH] Bruce Wayne s’intéresse à la rénovation d’une tour ancestrale et nous en dit plus sur le sens des gargouilles à Gotham City. Enfin… s’il survit à la chute car le voici jeté du haut d’un toit ! L’alter-ego de Batman est en mauvaise posture, s’étant attiré la colère des « Owls ». Qui ou quoi qu’ils puissent être… Scott Snyder et Greg Capullo reviennent pour un deuxième round aussi percutant que le premier..

Batman #2 [DC Comics] Scénario de Scott Snyder
Dessins de Greg Capullo
Parution aux USA le mercredi 19 octobre 2011

Le deuxième épisode de Batman nouvelle mouture insiste à nouveau sur l’approche très urbaine de Snyder et Capullo. Parler de la Batman et la ville, c’est bien entendu à un certain niveau comme chercher à enfoncer une porte ouverte. Les scènes où le justicier se place sur un coin d’immeuble gothique ne se comptent plus. Mais là pour le coup le scénariste place réellement cet élément au coeur de son histoire. Comme le mois dernier on ouvre sur une vue de Gotham et un attachement plus particulièrement à la tour Wayne originelle. Puis le côté polar, presque « mort à l’arrivée » prend le dessus : Bruce Wayne tombe d’une fenêtre, chutant vers une mort certaine… L’épisode va ensuite s’attacher à nous expliquer le comment du pourquoi…

A nouveau l’équipe créative s’emploie à mettre à jour l’arsenal technologique de Batman. Après les masques numériques du premier épisode, voici la consultation en télé-travail. Le tout est une nouvelle fois très énergique et rapide dans le bon sens (c’est à dire pas lu en 3 secondes). La comparaison est d’ailleurs facilité par la présence de l’assassin de la Court of Owls. D’une certaine manière c’est un personnage générique, un tueur comme Batman a déjà pu en affronter des tas (je pense en particulier à la Ligue des Assassins). Et pourtant avec ce postulat de base Snyder et Capullo établissent une atmosphère, posent le mystère… et finalement de fil en aiguille la Court of Owls ne peut qu’intriguer. On s’étonnera toujours que Nightwing de Capullo apparaisse sous les traits d’un adolescent de 16 ans, visiblement plus jeune que dans sa propre série. Et effectivement la « chute » est quand même vite réglée. Mais ce sont presque deux détails anecdotiques dans un numéro par ailleurs très efficace.

[Xavier Fournier]