Avant-Première VO: Review Avengers Assemble #3

Avant-Première VO: Review Avengers Assemble #3

9 mai 2012 Non Par Comic Box

[FRENCH] Vous avez vu le film Avengers ? Alors vous voici préparé pour le contexte de ce numéro : le line-up, directement inspiré du cinéma, s’efforce de gérer une attaque contre l’héliporteur du Shield. Même si les adversaires sont différents, l’épisode est clairement pensé pour parler au public venu des salles.

Avengers Assemble #3 [Marvel Comics] Scénario de Brian Michael Bendis
Dessins de Mark Bagley
Sorti aux USA le mercredi 9 mai 2012

Je vous parlais dans la chronique précédente du relatif hermétisme de New Avengers #26, non pas dans l’absolu mais en ce qui concerne les éventuels lecteurs venus des salles, sans doute passablement surpris de tomber sur une histoire se déroulant dans l’antique K’un-Lun. Et bien là, c’est le contraire : Voici très certainement le comic-book qui, cette semaine, s’adresse à l’audience des Avengers. Certes la Black Widow n’a pas tout à fait le même costume mais l’essentiel est là. L’équipe, la défense de l’héliporteur… Le possible « newbie » sera ici en terrain de connaissance. Un comic-book à conseiller aux débutants et à ceux qui redémarrent ? Oui mais…

Pour autant que Bendis ait joué à font la carte de la « synchronisation médiatique » (et on peut voir à quel point au fur et à mesure qu’on approche de la fin du numéro), l’épisode se heurte quand même à une certaine difficulté. Comprenez par là que les motivations du Zodiac sont ultra-floues. Les personnalités des membres de ce gang ? L’étendue de leurs pouvoirs ? Leur but ? Même Hulk et quelques autres passent ces pages à leur demander qui ils sont et ce qu’ils veulent sans que la réponse arrive véritablement. En un sens peu importe puisque la conclusion pousse l’histoire vers une problématique très différente. Mais c’est certain qu’en définitive on a cinq Avengers tapant sur un Zodiac où on a parfois du mal à identifier les individus. Vu qu’une autre situation s’impose vers la fin c’est, en un sens, pas si dramatique. Mais le souci est qu’on a vraiment l’impression de passer le numéro à attendre que quelque chose se passe. Ouf, c’est le cas vers la fin. Mais on aurait pu espérer mieux passer le temps en lisant la majeure partie du fascicule…

[Xavier Fournier]