Avant-Première VO: Review Aquaman #23

Avant-Première VO: Review Aquaman #23

2 septembre 2013 Non Par Comic Box

Avant-Première VO: Review Aquaman #23[FRENCH] Alors qu’Atlantis est depuis des mois sous la double menace de pirates/terroristes et d’un roi à la fois spectral et glaciaire, Aquaman retrouve enfin Mera. Mais les deux tourtereaux seront-ils assez forts pour sauver le royaume d’Arthur… et pour redynamiser un arc qui a marqué un freinage dans le rythme de la série ?

Avant-Première VO: Review Aquaman #23Aquaman #23 [DC Comics] Scénario de Geoff Johns
Dessin de Paul Pelletier
Parution aux USA le mercredi 28 août 2013

Il y avait un roi d’Atlantis dans le temps. Il revient des siècles plus tard et il n’est pas content. OK. Mais il manque aussi singulièrement de charisme et l’arc actuel en a particulièrement souffert, à plus forte raison quand l’autre méchant de service n’est qu’une sorte de pillard certes dangereux… mais sans grande présence. Ici on n’est pas dans un cas à la Sinestro, Black Manta ou même à la Ocean Master où Geoff Johns a su rendre de la dimension à un adversaire classique. Les choses restent très premier degré et même si les personnages concernés ont visiblement une certaine puissance de feu (bon, ok, le terme peut paraître mal choisi pour le « Ice King »), il leur manque des épaules, de la dimension, de la vista… Certes Paul Pelletier, dessinateur que j’apprécie par ailleurs, n’est pas Ivan Reis. Du coup la bataille autour d’Atlantis n’a pas l’ampleur qu’on a pu voir pendant le crossover avec la Justice League… Mais narrativement on sent bien que quelque chose tourne à vide. Je regrette aussi que Mera se soit rangée, ait perdu de la férocité qu’on lui connaissait depuis Blackest Night…

Cet arc un peu trop long (à plus forte raison puisqu’il a fallu un fill-in au milieu) a marqué le pas dans la série et Aquaman semble en danger de redevenir un peu ce qu’il était avant, dans les années 60/70, quand il passait le plus clair de son temps à régler des choses dans l’eau qui semblaient bien peu nous correspondre. Cependant avec la fin de cet épisode le scénariste s’achète un droit d’inventaire, une sorte de quitte ou double. A partir de là soit on s’enfoncera encore plus dans des histoires de culture atlantéenne un peu trop hermétiques, soit c’est l’occasion rêvée pour redistribuer les cartes et reprendre le rythme perdu. Le fait est qu’on ne sera vraiment fixé que dans deux mois, avec le retour de la série, Septembre étant le « villain month ». Mais il apparait vraiment qu’on arrive à une période charnière de la série…

[Xavier Fournier]