Avant-Première VO: Review 28 Days Later #10

5 mai 2010 Non Par Comic Box

[FRENCH] Selena et sa bande ont sans doute trouvé bien pire danger que les pseudo-zombies infectés : une faction d’hommes armés jusqu’aux dents qui sont bien plus que de simples survivants enclavés. Non, ceux-là ont décidé de prendre les choses en main. Et visiblement, « mort » ou vif, il vaut mieux ne pas se trouver sur leurs chemins…

28 Days Later #10 (Boom!)
Scénario : Michael Alan Nelson
Dessin : Declan Shalvey
Sortie aux USA le 5 mai 2010

Depuis l’épisode précédent, la série revient un peu plus sur la problématique qui avait déjà marqué l’apparition de la marine, il y a quelques mois. A savoir que le danger n’est plus l’armée de décérébrés cannibalesqui hante les chemins de la Grande-Bretagne mais bien le personnel para-militaire qui semble mener sa propre quête (un peu dans l’esprit de Resident Evil ?). Au mieux ils tentent vouloir détruire les infectés. Au pire, ils sont décidés à combattre l’infection en se débarrassant au besoin des vivants qu’ils trouvent sur leurs passages. Dans les deux cas la menace a un peu changé de nature tandis qu’une chose reste immuable : Selena et les siens sont toujours dans la position de la victime.

Tandis que la non-utilité de Derrick, le caméraman aveugle, commence à devenir répétitive (mais j’ai l’impression que sa position pourrait assez vite évoluer, vu ses états d’âmes), Michael Alan Nelson nous régale cependant de quelques scènes un peu plus destroy où le non-voyant peut manquer de respect aux infectés sans en avoir confiance. Il manque encore cependant un petit quelque chose pour vraiment mettre la série à l’abri des comparaisons avec les autres comics ou jeux vidéos estampillés « zombies ». En termes de graphisme, Declan Shalvey continue de travailler une ambiance plus atypique que dans les premiers temps de la série. Bref, à ce stade, si vous aimez 28 Days Later ce dixième numéro continue un peu sur la même lancée mais on aimerait quand même que les auteurs prennent un poil plus de risque…

[Xavier Fournier]