Avant-goût VO : Review Clandestine #2

4 mars 2008 Non Par Comic Box

clandes0021.jpg[FRENCH] C’est une nouvelle fois un plaisir de retrouver Alan Davis et son Clandestine, série dont on regrette d’avance qu’elle ne soit pas illimitée. Pour l’instant le créateur fait feu de tous bois, rajoute des membres inconnus de cette famille mais aussi de nouvelles dimensions, de nouveaux Inhumains. Pas de temps mort dans cet épisode tandis que dans l’ombre plusieurs factions préparent l’offensive…

Clandestine #2 [Marvel]

Scénario et dessins d’Alan Davis

Sortie américaine le 5 mars 2008

Ce n’est pas nouveau, les membres les plus jeunes du Clan Destine veulent en savoir plus sur leur généalogie et, maintenant qu’ils ont leur père à domicile, désirent plus de détails sur leur mère. Forcément, la réponse ne vient pas facilement puisque que chez les Destine, remuer l’Histoire, c’est un peu comme se mettre à ouvrir des poupées russes. Poser une question ramène la plupart du temps à d’autres éléments que ceux qu’on cherchait. Pour le coup, le flashback nous permet de faire la connaissance de Thaddeus Destine, formidable guerrier félin actif il y a quelques siècles mais aussi des Inhumains qui ont croisé le chemin des Destine dans cette même période.

Logiquement, comme Black Bolt et ses cousins n’étaient pas nés à l’époque, Alan Davis accouche d’une génération oubliée d’Inhumans. Il faut noter le talent de Davis pour créer une oeuvre personnelle dans son coin (libre de l’influence des crossovers façon Civil War ou Secret Invasion) tout en étant quand même capable d’insuffler des éléments nouveaux dans l’univers Marvel. Il suffit d’une case pour donner forme à une famille d’Inhumains à la fois inconnue et familière tout comme en quelques pages Thaddeus s’impose comme un personnage charismatique.

Dans le même ordre, Newton, le petit génie de la famille Destine, révèle quand à lui qu’il mène une double vie et cultive les secrets. On a un aperçu de son monde et… disons que ce super-nerd a trouvé le moyen de vivre ses fantaisies. Là aussi, il suffit de quelques pages pour négocier le virage et intégrer ce monde dans un contexte déjà visité par Davis sur une autre série. Les choses se passent vite (on est clairement dans de « l’anti-compression ») et on change aussi facilement d’époque que de monde, alternant nouveaux personnages et (en particulier sur le cliffhanger) des héros très reconnaissables. Non vraiment, cette mini n’a pour seul défaut de ne pas être une « ongoing »… On en redemande déjà d’avance !

[Xavier Fournier]