Avant-goût VO : Review Astonishing X-Men #26

10 août 2008 Non Par Comic Box

[FRENCH] Suite des aventures des « Astonishing X-Men », revus et corrigés par Warren Ellis et Simone Bianchi. Toujours à la recherche du meurtrier aux pouvoirs spéciaux, nos héros découvrent l’épave d’un drôle de vaisseau… Ellis pose tranquillement les fondations de sa saga. L’histoire est donc un peu décompressée, comme à son habitude. Mais les magnifiques oeuvres de Simone Bianchi viennent donner un dynamisme à tout ça…

Astonishing X-Men #26 [Marvel] Scénario : Warren Ellis
Dessins : Simone Bianchi

Sortie aux USA : le 13 août 2008

Les X-Men nouveaux sont arrivés. Enfin, en théorie. L’équipe des « astonishing » (qui se cherche un nom) a depuis peu établi sa base d’opérations à San Francisco et compte deux nouvelles recrues : Armor et Tornade (désirant quitter le Wakanda pour se divertir). Un crime affreux a été commis et il semblerait qu’un être aux pouvoirs spéciaux en soit l’auteur. Les X-Men pensent que quelqu’un transmet des capacités mutantes à des hommes ordinaires. Ils ne peuvent laisse cela impuni. Les voici donc parti à la recherche du meurtrier. Ils se retrouvent devant l’épave d’un vaisseau, portant bizarrement les lettres SB sur sa coque (pour Simone Bianchi ?). Wolverine part en chasse…

Une petite baston au programme ne sera pas pour déplaire. Après tout, il n’y a pas grand chose de très palpitant à part ça, dans ce numéro. Certes, Ellis bat son intrigue et on ne peut le lui reprocher. C’est toujours mieux que le classique « héros contre vilains » qui se tapent dessus sans raison sur 22 pages. Mais, comme il nous l’a montré dans le passé, le scénariste a tendance à faire monter la tension, qui retombe d’un coup dans le dernier numéro. Le dénouement n’étant généralement pas à la hauteur de tout ce cirque. On espère qu’il en sera autrement sur ce run de douze épisodes (pour le moment).

Cependant, il faut saluer le talent de Bianchi. Je n’étais pas un grand fan du bonhomme sur le comic book Wolverine (il y a presque deux ans). Sur Astonishing, il a mûri et ça se voit ! Peut-être prend-il également plus de plaisir à dessiner une équipe ? En tout cas, c’est un régal pour les yeux. Il faut juste espérer que l’artiste ne se lassera pas trop aller et tiendra les délais !

[Pierre Bisson]