Avant-Première VO: Review Hal Jordan And The Green Lantern Corps #27

Avant-Première VO: Review Hal Jordan And The Green Lantern Corps #27

23 août 2017 Non Par Xavier Fournier

Orion des New Gods est pourchassé par une créature indestructible qui détecte les battements de son cœur. Leurs batailles ont déjà détruit des systèmes solaires entiers et les Green Lanterns se chargent donc d’intervenir pour tenter de sauver des vies. Mais… si leur seule option était au final de tuer eux-mêmes Orion ?

Hal Jordan And The Green Lantern Corps #27Hal Jordan And The Green Lantern Corps #27 [DC Comics]
Scénario de Robert Venditti
Dessins de Rafa Sandoval
Parution aux USA le mercredi 23 Août 2017

Ces dernières semaines, avec les nombreux épisodes hommages lorgnant sur l’héritage de Kirby, on pouvait réellement se demander si tous les aspects classiques des New Gods des seventies n’avait pas été réinjecté dans la continuité. Il était difficile d’être catégorique puisqu’on parlait surtout de numéros spéciaux un peu à part. Mais « Fall of the Gods », l’arc en cours dans la série Hal Jordan And The Green Lantern Corps, permet de trianguler un peu les choses. En clair, Robert Venditti et Rafa Sandoval gardent ce qui a été fait depuis 2011 (la version Azzarello d’Orion par exemple, et l’idée que Highfather et Darkseid sont frères) mais s’arrangent pour adopter un ton intermédiaire qui fait qu’une bonne partie de ce qui existait avant 2011 est désormais valide. On passera sur le géant mécanique qui s’acharne sur Orion, qui a visuellement l’allure d’un Celestial mais qui scénaristiquement tient plus du Destroyer d’Asgard, pour retrouver, comme dans Bug!, des allusions directes qui établissent que Cosmic Odyssey est bien valide. On le savait au moins en partie (sinon l’existence même de Fatality, ex-flamme de John Stewart, aurait été impossible) mais le « passé commun » d’Orion et John est bien souligné comme il se doit.

« I’m Prince of the New Gods. I never beg. For anything. »

C’est un épisode qui rend majoritairement justice aux Green Lanterns et à Orion, même si par moments Venditti s’égare un peu dans les dialogues (« I’m toast », dans la bouche d’un des New Gods, ça sonne un peu comme une erreur de ton). Rafa Sandoval s’éclate de manière visible sur la série et gère assez bien les décors ou l’absence de décor. Par exemple la page ou Guy Gardner s’envole à la recherche de Two Lobe est minimaliste pour ce qui est des fonds, mais ça ne choque vraiment pas à la lecture. De son côté, Robert Venditti délivre un scénario très orienté vers l’action (le combat occupe la plus grande partie de l’épisode) mais surtout positionne les choses pour que les Green Lanterns eux aussi puissent s’associer, à terme, avec le crossover Dark Nights: Metal. Le vrai défaut de la série, c’est que les personnages se laissent souvent guider par les évènements. Après avoir passé beaucoup de temps sur le « jumelage » avec le Sinestro Corps, Hal Jordan And The Green Lantern Corps donne l’impression que les héros du titre progressent peu (en dehors de Kyle qui a changé), ont peu de vie propre. C’est une dimension sur laquelle Venditti devrait travailler pour parfaire la série.

[Xavier Fournier]