Avant-Première VO: Review Winter Soldier: The Bitter March #1

Avant-Première VO: Review Winter Soldier: The Bitter March #1

13 février 2014 Non Par Comic Box

Avant-Première VO: Review Winter Soldier: The Bitter March #1[FRENCH] Le Winter Soldier revient… mais dans le passé. Rick Remender décide en effet de nous sortir les « dossiers », l’époque où l’ex-Bucky, dirigé par l’URSS, était loin d’être un enfant de chœur. En plein dans les sixties, Nick Fury et le SHIELD découvrent que le mythe du tueur à l’étoile rouge n’a rien d’un mythe…

Winter Soldier: The Bitter March #1Winter Soldier: The Bitter March #1 [Marvel Comics] Scénario de Rick Remender
Dessin de Roland Boschi
Parution aux USA le mercredi 12 février 2014

Les sagas racontées en flashback dans la chronologie d’un personnage, c’est souvent casse-gueule. Parce que d’une certaine manière le public s’attend à retrouver le protagoniste tel qu’il le connaît à l’instant « T » et de l’autre, si on veut être logique, il faut bien qu’il ressemble à ce qu’il était dans une autre ère. Dans cette minisérie consacrée au Winter Soldier, Rick Remender fait le bon choix en utilisant Barnes à l’économie (à un moment je me suis même demandé si on allait le voir avant la splash finale). En un sens c’est plus une minisérie sur Nick Fury et un autre de ses agents, le Winter Soldier jouant, lui, le croque-mitaine. C’est donc très différent du récent mensuel consacré à Barnes. Remender s’en donne à cœur joie avec les faux semblants, avec des scènes où on se demande si la jolie rousse ne serait pas quelqu’un de connu… Puis tire le tapis sous les pieds du lecteur et rebondit sur une belle dose d’inattendu. Le fait que les évènements ne soient pas vus par Fury lui-même mais par un agent plus malléable, plus périssable, induit aussi un certain niveau de risque et de suspens. On ne sait pas, après tout, si tous les personnages peuvent espérer survivre à cette mini.

On apprécie aussi la jolie performance de Roland Boschi, que je trouve ici plus percutant que sur Wolverine (ça tient peut-être aussi au dynamisme que permettent ces scènes de sauts en « squirrel suit » et toute l’ambiance « espionnage » assez différente des poncifs des comics de super-héros. Boschi est à l’aise aussi bien dans les passages nuancés, quand il s’agit d’infiltration, que lorsqu’il faut passer à de l’action pure. C’est un beau « combo » et on nous proposerait, là, tout de suite, une série ongoing Nick Fury par les mêmes auteurs que je serais totalement partant.

[Xavier Fournier]