Avant-Première VO : Review Venom: Dark Origin #4

4 novembre 2008 Non Par Comic Box

[FRENCH] La fin est proche pour Venom… Du moins, en ce qui concerne le récit de ses origines. Dans ce pénultième chapitre, Eddie ne fait plus qu’un avec le symbiote extra-terrestre. Ils savent tout l’un sur l’autre. Et tous ceux qui ont ennuyés les deux êtres risquent de le regrette bientôt. Venom resserre l’étau sur sa première proie… Spider-Man ! Le récit devient de plus en plus proche des scénarios d’Amazing Spider-Man (#299/300) mais les complète en plusieurs points.

Venom: Dark Origins #4 [Marvel] Scénario de Zeb Wells
Dessins de Angel Medina
Sortie américaine : Mercredi 05 novembre 2008

Dans le précédent épisode, Venom est né. Eddie a fusionné avec le symbiote extra-terrestre (autrefois costume de Spider-Man). Leurs souvenirs s’échangent, pour mieux se compléter. On apprend que le symbiote est issue d’une race guerrière, qui semble avoir aidé des peuples inférieurs à lutter contre leur oppresseur. Eddie se sent en sécurité avec ce nouvel allié. Des bribes du passé d’Eddie nous sont encore révélés et le jeune homme n’est pas aussi honnête qu’il a pas le laisser croire durant les premiers numéros. Le « monstre » décide de se venger de l’homme qu’il accuse être responsable de son malheur : Spider-Man, bien sûr  ! Mais, il commence tout doucement, dans l’ombre. Il traîne autour de Peter et de son entourage, terrorisant les proches du héros.

Certains lecteurs savent déjà de quoi cette histoire parle. Il suffit de lire les première pages pour comprendre que Zeb Wells se rapproche inévitablement vers une histoire déjà racontée. L’auteur, cependant, préfère s’attarder sur les passages d’ombre de ce récit et sur le caractère de son personnage. Car une fois n’est pas coutume, c’est bien Venom le « héros » de l’histoire. Comme je l’ai déjà dit dans une précédente review, on sent que Wells veut redorer le blason d’Eddie et de son symbiote. Ce n’est pas la créature idiote et bestiale que l’on peut voir dans Thunderbolts, mais bien un être complexe, en quête d’identité. Certes, nous assistons dans cette minisérie à la naissance de Venom et il est normal que le personnage « se cherche ». On ne sait pas qui d’Eddie ou du symbiote a le contrôle : le premier ayant une tendance au narcissisme, le second ayant recours à la violence pour s’exprimer. Héros ou vilain, lui-même s’interroge…

Angel Medina continue sur sa lancée. Très à l’aise, l’artiste démontre l’étendu de son talent au fil des pages, tout aussi doué pour les scènes d’action et de violence ou pour les scènes d’émotion et d’introspection.

[Pierre Bisson]