Avant-Première VO: Review Unity #1

[FRENCH] Après avoir bien construit les différents coins de son univers ces derniers mois, Valiant passe la vitesse supérieure avec un titre composite qui confronte différents héros de la firme. Les Avengers ou la Justice League de Valiant ? Pour l’instant tout ce petit monde est trop occupé à se taper dessus pour songer à faire « l’unité »…

Unity #1 [Valiant] Scénario Matt Kindt
Dessin de Doug Braithwaite
Parution aux USA le mercredi 13 novembre 2013

Les véritables coups de boutoirs que l’existence d’Aric et de son armure donnent à la géopolitique mondiale ne passent bien sur pas inaperçus. Toutes les grandes puissances veulent se débarrasser de ce barbare, quitte à utiliser les grands moyens. Mais Harada, lui, préfère tout faire pour qu’on n’en vienne pas des extrémités nucléaires. Il veut utiliser des agents surhumains mais l’expérience de Gilad a été désastreuse. Du coup on ne fait plus dans la pitié et on envoie tout ce qui est possible pour détruire X-O Manowar. Cette fois Aric est victime d’un véritable bombardement de surhommes. Du coup est-ce que l’Unity ne se fera pas sur son dos ?

Valiant continue de construire ses séries et son univers à base de héros (ou d’antihéros) bien typé. Et ce premier épisode d’Unity repose sur celui qui, en un sens, même s’il aurait des airs d’Iron Man, est un peu le Hulk (le héros considéré comme une menace par les autres) de cet éditeur. Si ce n’est qu’Aric n’est pas un citoyen lambda et qu’on n’est plus en plein Silver Age. De fait, quand il attaque il ne fait pas de cadeau… et quand c’est lui qu’on attaque, c’est carrément suicidaire. Pas d’angélisme : quand c’est la guerre ouverte il y a des victimes et Matt Kindt laisse s’exprimer le caractère du barbare. Si la couverture semble indiquer un line-up, on se rend compte que les choses ne sont pas acquises et qu’il va falloir recoller les morceaux. Matt Kindt et Doug Braithwaite livrent un début de série qui intéresse et qui est une extension naturelle des évènements de X-O Manowar…

[Xavier Fournier]