Avant-Première VO: Review The Flash #51

Avant-Première VO: Review The Flash #51

27 juillet 2018 Non Par Pierre Bisson

Les événements du dernier numéro ont laissé des séquelles aux deux héros se prénommant Flash. Wally et Barry ne sont plus sur la même longueur d’onde. Iris West joue les arbitres et nous retrace la vie de son neveu. Un épilogue à la guerre des Flash qui ouvre des pistes pour l’avenir.

The Flash #51 [DC Comics]
Scénario de Joshua Williamson
Dessins de Scott Kolins
Parution aux USA le mercredi 25 juillet 2018

Iris West est journaliste. C’est donc tout naturellement qu’elle joue les narratrice dans ce numéro. Elle nous raconte la vie de son neveu Wally, pas le nouveau mais bien celui qu’on connaissait avant Flashpoint. Iris se rappelle de leur vie pré-New 52. Et les plus anciens lecteurs y verront des clins d’oeil aux grandes sagas du héros. Dans le présent, l’autre Wally (le fils du Reverse-Flash) a aussi du mal à gérer les retombés des révélations des derniers numéros. Il a appris ce qu’était la vie de la famille Flash avant Flashpoint et décide de réfléchir à son avenir. Et Barry dans tout ça ? Il est encore une fois plus spectateur qu’acteur dans cet épisode. Mais quelque part, c’est normal puisque toute la « guerre des Flash » était basée sur Wally West. Mais on est déçu de la conclusion. En effet, l’auteur botte en touche sur le devenir de Wally. Il propose aux lecteurs de continuer l’aventure dans Heroes in Crisis #1… prévu pour la fin septembre ! Pourquoi et comment Wally se retrouve embarquer dans cette saga ? On n’en sait rien. Et c’est très frustrant de devoir attendre deux mois pour savoir ce que devient le jeune homme. Et quid des dernières pages « choc » de l’épisode #50 ? Le point positif : Barry et Batman évoquent à nouveau les événements de The Button. En espérant que les choses avancent de ce côté-là dans les prochains mois.

« Wally’s whole life was taken from him. »

On retrouve Scott Kolins au dessin. Il avait illustré l’introduction à la Guerre des Flash. C’était donc normal qui signe l’épilogue. Avec Howard Porter, il est l’un des deux grands dessinateurs de la période où Wally remplaçait Barry dans le rôle de Flash (et donc toute la période que Wally tente de retrouver). C’est un plaisir de le voir illustrer cet épisode. Il maitrise si bien l’art de la « super-vitesse » qu’il serait dommage qu’il ne revienne pas (petit secret : il sera de retour dans le #55).

[Pierre Bisson]