Avant-Première VO: Review Marvels Project #5

14 janvier 2010 Non Par Comic Box

[FRENCH] Steve Rogers est devenu super-soldat à l’issue de l’épisode précédent. Il restait à voir Captain America entrer véritablement en scène. C’est le cas ce mois-ci, avec le Angel en guise de témoin. Avec l’arrivée du (futur) vengeur étoilé, tous les risques étaient réunis de voir le héros fil-rouge de la série éclipsé. Mais cela fonctionne plutôt bien.

Marvels Project #5 [Marvel] Scénario d’Ed Brubaker
Dessin de Steve Epting
Sortie aux USA le mercredi 13 janvier 2010

Steve Rogers devient Captain America et on a envie de vous dire que du coup le plus dur est fait. Mais avec l’équipe créative de Marvels Project qui se trouve être celle de Captain America: Reborn ET de la série régulière Captain America, on pouvait se demander si à partir de là la série n’allait pas être un peu « cannibalisée » par la présence du patriote masqué. Finalement, si ce héros est effectivement très présent ce n’est pas au détriment d’Angel, qui trouve ici une occasion supplémentaire de tisser des liens avec d’autres personnages du Golden Age. C’est d’ailleurs tout à fait raccord avec le positionnement d’Angel dans les épisodes des années 40, quand il était effectivement montré comme ami de la plupart des persos de la firme.

John Steele reste un autre fil rouge de la série, bien que je dois avouer ne pas saisir où Ed Brubaker veut en venir à son propos (et ce n’est sans doute pas un mal qu’il ne soit pas prévisible). Dans les coulisses le scénariste sait également mettre les éléments en place pour continuer d’expliquer une certaine filiation dans les divers super-soldats à venir. Pour qui sait repérer les indices, on voit en effet la mise en place scénaristique qui justifie, plus tard, l’apparition de personnages comme le Destroyer ou même le Captain America des années 50. Bref il me semble que cet épisode sait ménager la chèvre et le chou, donnant des choses aussi bien aux fans des arcanes du golden age qu’à ceux qui voudraient simplement voir « Cap » dans son époque d’origine. C’est sans doute un mélange qu’il aurait été judicieux de faire intervenir plus tôt dans la série pour ne pas perdre en route certains lecteurs.

[Xavier Fournier]