Avant-Première VO: Review Justice Inc. #2

Avant-Première VO: Review Justice Inc. #2

27 septembre 2014 Non Par Comic Box

Avant-Première VO: Review Justice Inc. #2[FRENCH] Michael Uslan continue de réunir The Shadow et The Avenger avec Doc Savage. Et même dans cet épisode nous avons deux Doc Savage pour le prix d’un. Mais ce deuxième numéro est plus laborieux que le précédent, malgré quelques face-à-face intéressants.

Justice Inc. #2Justice Inc. #2 [Dynamite] Scénario de Michael Uslan
Dessin de Giovanni Timpano
Parution aux USA le mercredi 24 septembre 2014

C’est bien simple. En ouvrant les pages de ce Justice Inc. #2, j’ai d’abord cru que l’on avait changé le dessinateur depuis la dernière fois (Dynamite le fait plus souvent qu’à son tour). Mais non, c’est le même. Visiblement Giovanni Timpano est sous pression et son style se décompose, manquant d’imprimer du charisme à des scènes qui, pourtant, bien exécutées, pourraient devenir les points d’orgue de la série. Doc Savage qui croise son jeune alter ego ou fait la connaissance du Shadow, cela devrait être marquant. En fin de compte, cela se révèle surtout factuel, sans le petit supplément d’âme nécessaire. Mais il faut être juste avec le dessinateur. Le relâchement de l’histoire n’est pas de son seul fait.

Expert émérite en ce qui concerne Batman ou les pulps, le scénariste (et par ailleurs universitaire et producteur) Michael Uslan a toute la culture qui convient. Il n’en est pas, non plus, à l’écriture de sa première série. Et pourtant le comportement des personnages pose question. Va pour le côté « tombons nous dessus ». Cela correspond à une certaine tradition de ce genre de crossover, un peu à la Marvel. Mais les héros sont irresponsables par moments. Les deux Doc Savage se croisent et se demandent si le fait qu’ils entrent en contact provoquerait une rupture de l’espace-temps (en gros rien que moins la destruction de l’univers), pour aussitôt se dire qu’après tout il n’y a qu’à se serrer la main pour voir. Ben voyons, jouons à la roulette russe avec l’univers. C’est quand même loin de la dimension du personnage. Curieux.

[Xavier Fournier]