Dessins de Valerio Schiti
Publié aux USA le mercredi 14 septembre
Brian Michael Bendis reprend son travail Guardians of the Galaxy, série relancée comme l’essentiel de la gamme Marvel. Mais quelques mois plus tard, le groupe a changé, désormais sous la houlette de Rocket Raccoon. Peter Quill, lui, est maintenant pris dans des intrigues de palais, sur la planète Spartax. Visiblement, pas mal de choses sont intervenues pendant ce bond dans le temps puisque, sans être véritablement ennemis, Peter et l’équipe ne semblent plus en si bon termes. En fait, passée une ouverture qui nous explique que le rapport de force n’est plus le même dans l’univers (suite, entre autres choses, à la destruction d’une planète en particulier, événement que j’ai du mal à resituer), on nous montre que les forces en présence ont changé. Ce qui permet à Bendis de démarrer sur une sorte de page blanche. Le plus gros changement (à plus d’un titre) est l’injection de la Chose dans le groupe. Et là, autant dire que çà fonctionne plutôt bien. Comme c’est écrit pratiquement en toute lettre dans l’épisode, ce type-là voulait être un astronaute dès Fantastic Four #1, en 1961, et il y a donc un sentiment de légitimité à le voir évoluer dans les étoiles. La Chose descend de ces monstres à la Groot de Stan Lee et Jack Kirby et il colle tout à fait avec le cadre. Si bien d’ailleurs qu’il éclipse la présence de Star-Lady, malgré une démonstration intéressante des pouvoirs de cette dernière.
« Jeez, one Infinity Gauntlet and you guys all start cryin’ to your mommies »
En effet, un gimmick que Bendis se traîne depuis Avengers Assemble sur les Gardiens de la Galaxie, c’est la pleine ou double page où tous les héros s’extirpent de leur vaisseau pour mieux être présenté aux lecteurs… Ce qui, stratégiquement, n’a guère de sens le plus souvent. Mais là, le scénariste trouve une bonne raison pour que l’héroïne sorte à découvert, en donnant une dimension offensive à son pouvoir. Valerio Schiti se tire assez bien des scènes dans l’espace et, comme je le pensais, est plus à l’aise avec cette multitude d’aliens et leurs poses. Par contre ses ciels étoilés n’ont certainement pas la densité de ce qu’un Jim Starlin pouvait nous balancer en des temps anciens sur ses Captain Marvel. En clair, si ce n’est pas marquant dans les premières pages, l’espace est quand même assez « light » dans les scènes extérieures et doit bien plus à la colo de Richard Isanove qu’au dessinateur sur ce coup-là. Globalement un épisode intéressant, qui semble marquer une amélioration par rapport au volume qui a précédé.
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