Avant-Première VO: Review Green Lantern #8

Avant-Première VO: Review Green Lantern #8

13 avril 2012 Non Par Comic Box

[FRENCH] Hal Jordan et Sinestro sont prisonniers des lanternes Indigo sur le monde étranger qui leur sert de base. Hal n’est pas la cible principale, les geoliers s’intéressant surtout à la rédemption forcée de Sinestro. Mais un des deux Green Lanterns ne va pas tarder d’explorer cette planète et de découvrir quelques indices étonnants liés à la vraie nature des Indigo…

Green Lantern #8 [DC Comics] Scénario de Geoff Johns
Dessin de Doug Mahnke
Sortie au USA: Mercredi 11 avril 2012

Hal Jordan est à nouveau prisonnier, à nouveau privé de la puissance de son anneau et coincé dans une cellule sombre. On frôlerait le sentiment de déjà vu par rapport à l’arc initial de la série en cours… si Geoff Johns ne prenait pas soin d’écrire le héros comme un personnage expérimenté qui sait saisir l’occasion ou, à défaut, la créer. Dans l’atmosphère ambiante de « jeunisme » qui règne chez DC, se souvenir qu’un héros en place a de l’expérience et ne se contente pas de tout redécouvrir, c’est plutôt bien vu. D’autant que si on regarde bien les détails de ce numéro, on se rend compte à de petits signes qu’il est bien question de tenir compte du passé (dans le bref flashback sur Blackest Night, Hal porte son costume « sans épaulettes » d’avant les New 52. Mais plus encore ce numéro explore aussi un passé qu’on devinait mais qui ne nous avait jamais été expliqué…

Le ressort de l’histoire, ici, n’est pas de savoir si Sinestro va changer ou pas de couleur. Entre les prophéties et quelques signes, on se doute bien de la progression des événements (après toute la question est de savoir si ces événements seront durables et là, notre sixième sens de lecteurs de comics permet d’en douter). Disons que ces rebondissements fournissent l’aspect spectaculaire des choses mais qu’au delà c’est bien la construction du folklore des Indigo qui pique l’intérêt. S’agit-il surtout d’anciens criminels lobotomisés ? La statue géante qu’on aperçoit est-elle celle de leur « boss » ? Si on en n’est pas encore à pouvoir assembler le puzzle, on sent qu’une partie importante de la cosmogonie des Lanterns est sur le point de d’apparaître. Johns et Mahnke raccontent à nouveau une histoire de détention et d’invasion mais on est loin d’une redite et un sentiment d’exploration est omniprésent. Bientôt les explications ? C’est ce que cette fameuse statue semble promettre. Vivement…

[Xavier Fournier]