Dessins de Mike Mayhew, Elia Bonetti…
Sorti aux USA le mercredi 6 avril 2011
Speedball a la sale habitude de traîner là où il ne faut pas. C’était déjà le cas dans les premières pages de Civil War. Ce fut encore le cas il y a quelques mois quand il n’a rien trouvé de mieux qu’entraîner les membres de la Avengers Academy sur l’endroit de sa « faute », avec le chaos prévisible qui en a résulté. Et c’est encore le cas cette fois puisque pour expier il n’a rien trouvé de mieux que se porter volontaire, incognito, pour la fondation de Miriam Sharpe (représentante des victimes de Civil War), en espérant qu’on ne le reconnaîtrait pas. Ca s’appelle se jeter dans la gueule du loup mais le segment consacré à Speedball permet de refaire un peu le bilan de ces dernières années dans l’univers Marvel et de remettre sur le tapis tout un lot de questions que les autres séries (psss Mr. Bendis on parle de vous là) ont préféré oublier. Est-ce que le public accepte réellement que la « registration law » ait été abandonnée ? Que Captain America et Iron Man travaillent à nouveau ensemble ? Je trouvais que c’était un vrai gâchis de ne pas avoir ramené Miriam Sharpe pour remettre le couvert. Christos Gage s’en occupe et comme, en plus, c’est dessiné par Mike Mayhew, c’est un démarrage plutôt sympathique, bien moins « histoire d’ambiance » que les autres minis du genre.
Autre morceau majeur de ce numéro, le serial consacré à Jimmy Woo me rends un peu perplexe à plusieurs niveaux. Visiblement quelqu’un chez Marvel a pensé (non sans raison à mon avis) que les Agents of Atlas avaient eut assez de chances comme ça. OK d’accord jusque-là. Donc on a demandé à Peter Milligan d’écrire une histoire de… Jimmy Woo où il y a de toute manière les Agents of Atlas (comme si ça allait être plus porteur de cette manière). Perplexe aussi parce que les Agents of Atlas s’efforcent de combattre la Thule Society du Red Skull, qui a visiblement eu des descendants et a utilisé les décennies depuis la guerre pour infiltrer toutes les organisations, y compris Atlas. Moi je veux bien mais c’est quand même dommage que la série-mère, Fear Itself, nous explique au contraire que la Thule Society a vécu recluse pendant des décennies, sans se tenir au courant des événements du monde extérieur. Il y a comme une contradiction quelque part. Des histoires plus dispensables (sur Jameson et Broxton) terminent le numéro. Mais c’est clairement le sort de Speeball qui tient le haut du pavé et nous donne envie d’être là le mois prochain…
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