Avant-Première VO: Review Coldspace #1

12 avril 2010 Non Par Comic Box

[FRENCH] Coldspace, le nouveau comic-book co-écrit par Samuel L. Jackson et édité chez Boom, sort mercredi prochain dans les comic-shops. Au programme de la science-fiction, du space opera et… un personnage principal qui est le portrait craché de son auteur. Jackson est derrière le scénario mais aussi dans l’image…

Coldspace #1 [Boom!] Scénario de Samuel L. Jackson, Eric Calderon
Dessin de Jeremy Rock
Parution aux USA le mercredi 14 avril 2010

Mulberry est un hors-la-loi intersidéral, pourchassé pour son casier judiciaire apparemment long comme le bras. Bien évidemment c’est un dur à cuire et même en l’attaquant à quatre ou cinq vous n’êtes pas sûr du tout d’avoir le dessus. Cet aventurier de l’espace se distingue par sa gouaille et son sang-froid et ne se laisse pas capturer facilement. Par contre, sa fuite peut quand même l’emmener dans des endroits inattendus et c’est là toute l’intrigue de Coldspace #1. Pour l’instant la série démarre de façon plutôt académique, habitée il est vrai par un personnage qu’on associe forcément avec Samuel Jackson (ceci dit, c’est de bonne guère. Après que les Ultimates se soient servis de son visage, l’acteur a bien le droit de l’utiliser dans sa propre BD).

Comme bon nombre de récits basés dans l’espace, Coldspace (le titre est sommairement justifié par l’utilisation du mot « cold » en un ou deux endroits) est, en termes de structure, très proche d’un western. Mulberry pourrait tout aussi bien avoir la figure de Clint Eastwood en un sens. Le dessinateur Jeremy Rock produit des pages assez proches de l’ambiance de la BD Farscape (chez le même éditeur) mais avec un style plus régulier. Il est néanmoins encore trop tôt pour dire ce qui distingue vraiment Coldspace. Un peu de tension ou d’humour pour relever le tout ne serait pas un mal. Mais peut-être est-ce autant d’éléments que nous retrouverons dans les épisodes à venir ? Pour l’instant ce n’est pas désagréable à lire mais on cherche une autre valeur ajoutée qu’un visage de « people » dans la case…

[Xavier Fournier]