Avant-Première VO: Review Ant-Man #5

Avant-Première VO: Review Ant-Man #5

12 mai 2015 Non Par Comic Box

Avant-Première VO: Review Ant-Man #5[FRENCH] Il semblerait que tout le monde veuille priver Ant-Man de sa fille. Quand ce n’est pas sa mère qui en conserve jalousement la garde, c’est un ancien ennemi qui refait surface avec de noirs desseins en ce qui la concerne. Ant-Man/Scott Lang doit faire face sur tous les fronts. Au bout du chemin, un sacrifice.

Ant-Man #5Ant-Man #5 [Marvel Comics] Scénario de Nick Spencer
Dessins de Ramon Rosanas
Parution aux USA le mercredi 6 mai 2015

Ant-Man termine cette semaine son premier arc et, après être passé par une phase très « un super-héros de second rang face à des super-vilains de deuxième ordre », Nick Spencer est incontestablement revenu à une sorte de « canal historique » sur ces deux derniers épisodes. Les éléments concernés permettent de se rapprocher des origines de Scott Lang, en utilisant à la fois son premier ennemi, des persos secondaires et un retour à l’essentiel. Là-dedans, je regrette quand même un peu que Cassandra Lang ait perdu 5 ans à vue de nez et se comporte comme si elle n’avait jamais croisé les Young Avengers. Mais globalement ce que Spencer nous vend, c’est une reconstruction du concept d’origine, avec un Scott obsédé par l’idée de sauver sa fille. Et on verra au cours de l’épisode que cette notion peut prendre bien des formes, aboutir à des résultats très différents. Le parallélisme est bien trouvé et le clin d’œil au Voyage Fantastique est naturel.

Spencer a écrit un Lang fébrile dans les premiers épisodes, mais justement parce qu’il avait peur de perdre le lien avec sa fille. Cette fois il arrive à maturation, reprend les épaules de héros paternel tout en ayant l’impression de ne pas l’être. C’est un vrai pèlerinage à l’époque où David Michelinie et Bob Layton lançaient ce personnage. Et c’est fraîchement dessiné par Ramon Rosanas. Le tout débouche sur un univers assez cohérent, formé de Cross Technical Industries, de Machinesmith ou Crossfire ou du docteur Sondheim. C’est doux amer mais très sympathique, tout en installant réellement les bases de l’incarnation moderne d’Ant-Man.

[Xavier Fournier]