Avant-Première VO: Dracula: The Company of Monsters #9

25 avril 2011 Non Par Comic Box

[FRENCH] En dehors d’une courte scène d’introduction, Dracula n’est pas aussi présent dans ce numéro que le titre et la couverture voudraient nous le laisser croire. Mais qu’importe, Kurt Busiek et Daryl Gregory construisent une situation autour d’Evan qui devient un véritable sac de noeuds. A tout moment, tout peu basculer. Captivant…

Dracula: The Company of Monsters #9 [Boom!] Scénario de Kurt Busiek, Daryl Gregory
Dessins de Damian Coucerio
Sorti aux USA le mercredi 27 avril 2011

Mauvaise passe pour Evan : Sa famille est devenue une caste de vampires « corporate », en opposition totale avec Dracula. Mais même avant d’être un buveur de sang, Dracula était déjà un empaleur. A la guerre il est aussi sans merci que fin stratège. Et qui s’oppose à lui doit être prêt à en payer le prix. Mais Dracula a aussi une certaine forme de paternalisme envers Evan et lui a offert une chance se racheter, en trahissant sa famille. Le choix devrait être d’autant plus facile que ses proches ont vampirisés sa petite amie puis sa mère. Il est certain qu’Evan ne porte plus dans son coeur la multinationale familiale. Mais il n’apprécie guère, non plus, Dracula. Et s’il choisissait un autre camp, celui des chasseurs de vampires ?

Evan devient un véritable agent-triple (ou quadruple). Si les traqueurs de vampires venus d’Europe semblent les moins nocifs et si un nouveau « love interest » y trouve sa place, il n’empêche que la petite bande n’est pas vraiment au delà de tout soupçon. Evan, finalement, est un peu obligé de mentir à tout le monde (ne serait-ce que pas ommission). Pour l’heure il complote avec les « chasseurs » mais l’impression qui prédomine c’est que même cette solution finira par lui exploser à la figure. Et avant ça il lui faudra d’abord choisir s’il veut sacrifier Conrad ou Dracula en premier. Si on enlève l’aspect « vampire », le côté manipulation/infiltration n’a rien à envier à certains films d’espionnage. Une série où on ne s’endort jamais sur une situation…

[Xavier Fournier]