Avant-Première VO: Dracula: The Company of Monsters #2

21 septembre 2010 Non Par Comic Box

[FRENCH] Parce qu’elle est touchée par la crise, une multinationale décide de devenir plus agressive en allant chercher de nouvelles idées auprès d’un des plus féroces chefs de guerre de l’Histoire. Un monstre sanguinaire au propre comme au figuré. Dracula se réveille ainsi au XXIème siècle et n’aime pas vraiment le monde qu’il découvre…

Dracula: The Company of Monsters #2 [Boom!] Scénario de Daryl Gregory, Kurt Busiek
Dessins de Scott Godlewski
Sortie aux USA le 22 septembre 2010

Autant le dire tout de suite : Dracula: The Company of Monsters #2 confirme la bonne impression du mois dernier. Cette histoire de firme prête à tout pour le profit, quitte à réveiller un monstre, me fait d’ailleurs un peu penser à certains éléments d’Aliens, dans un contexte fantastique plus que SF. Et surtout c’est la première fois dans la série qu’on voit le roi des vampires évoluer à l’ère contemporaine. Si on avait déjà aperçu le personnage dans des flashbacks racontant ses origines, on fait connaissance avec le monstre qu’il est devenue et on sent déjà que la corporation qui l’a ramené le sous-estime… Et à quel point. Il y a du « Hannibal le Cannibale » à la puissance X dans ce prédateur qui fait connaissance avec un siècle nouveau qui n’est pas vraiment à la hauteur de ses ambitions.

L’équipe créative nous intéresse, nous captive, même si une ou deux scènes font un peu « passage imposé » des films d’horreur (vous savez… quand ces types descendent tout seuls au fond de la cage du monstre en pensant qu’ils ont le dessus et que rien n’arrivera). Le dessinateur Scott Godlewski a un style auquel on s’habitue avec une facilité croissante, même si son Dracula reste encore un peu classique et qu’on espère que la tenue du personnage le distinguera rapidement. Dracula: The Company of Monsters est en tout cas en train de s’installer comme une des séries les homogènes de Boom. Avec quand même une certaine lenteur de narration qui fait que je me demande si le lecteur ne gagnera pas à attendre le TPB. En fascicule ou (à terme) en recueil, le potentiel est là !

[Xavier Fournier]