Scénario : Brian Michael Bendis
Dessins : Butch Guice
Sortie américaine : 10 septembre2008.
Nick Fury s’en est sorti ! On s’en serait douté. Mais on sait à présent la raison de sa longévité. Les expériences du Super-Soldat ont eu des répercussions sur son organisme. Un an après, le Gouvernement cherche à créer une armée de Captain America. Pour cela, Fury réunit la première génération des plus grands scientifiques : Bruce Banner, Franklin Storm (le père de Johnny et Jane Storm, les futures Torche Humaine et Femme Invisible) et Richard Parker (le père de Peter Parker, le futur Spider-Man). Le trio a un petit plus pour les aider dans leur tâche : le sang de Nick Fury. Un nouveau bond dans l’avenir : quinze ans après, nos chercheurs n’ont pas beaucoup avancé. Bruce Banner va tenter le tout pour le tout, sans l’approbation de ses confrères. Le résultat : on le connaît, la naissance de Hulk, le monstrueux colosse vert. Tout ça va provoquer des changements dans la vie de tous les protagonistes présents…
Bendis continue de poser les fondations de l’univers Ultimate. Il n’hésite pas à faire quelques parallélismes avec l’univers Marvel classique. Par exemple, on mentionne que Nick Fury aurait pu devenir le premier Captain America, tout comme Isaiah Bradley, le Captain America noir. Est-ce pour cette raison que Nick Fury est afro-américain dans l’univers Ultimate ? En tout cas, cela semble être la solution donnée par le scénariste.
La réunion des trois familles majeures de l’univers Ultimate, les Banner, les Parker et les Storm n’avait jamais été évoquée. Après tout, pourquoi pas, ce sont les plus grands scientifiques de la planète. Seul absent, Howard Stark qui aurait tout à fait eu sa place dans ce « groupe de cerveaux ». Par contre, les évènements provoqués par la naissance de Hulk remettent en question des explications dans Ultimate Spider-Man. J’espère que Bendis va nous donner quelques éclairages sur tout cela dans le prochain et dernier épisode. En revanche, je ne vois pas trop où le scénariste veut en venir avec les événements se déroulant dans le présent. Une ou deux pages par épisode ne permettent pas vraiment d’avancer cette intrigue. Est-ce simplement un prémice pour Ultimatum ?
Un petit mot sur le côté graphique de ce numéro : Butch Guice continue sur sa lancée. Son style, un peu fouilli, donne un côté sombre et confus à toutes les pages. Et c’est parfait pour l’ambiance voulue !
[Pierre Bisson]
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