Avant-Goût VO : Review Marvel 1985 #2

25 juin 2008 Non Par Comic Box

[FRENCH] 1985, livre deux, scène un: on tourne! Ce numéro s’ouvre avec une prise de bec entre deux titans de l’univers Marvel… visiblement bien loin de leur environnement naturel. Hulk et quelques méchants marvelliens sont en effet tombés mystérieusement dans ce qui a tout l’air d’être notre monde. Mais une fois passée l’escarmouche, il se passe quand même assez peu de choses dans cet épisode. Selon que vous préfériez la construction par petites touches ou pas, cela peut même sonner un tantinet vide à ce stade.

Marvel 1985 #2 [Marvel] Scénario : Mark Millar
Dessins : Tommy Lee Edwards

Sortie aux USA : le 25 juin 2008

Non seulement Toby Goodman a découvert que la proche maison est le repère d’individus comme Doctor Doom, le Mole Man ou Red Skull mais en fuyant dans les bois, il tombe vite sur… Hulk, à la recherche du Juggernaut. Ce dernier ne tarde pas à arriver. Le combat éclate et, bien sûr, la fuite est la option possible pour Toby. Et la grosse scène d’action du numéro (voir des deux premiers numéros) se termine ainsi (bien que sur la fin ça se réveille à nouveau)…

Ce n’est cependant pas ce qui marque l’avancée de l’histoire. On retiendra de ce deuxième épisode que le père de Toby n’est pas le simple papa séparé partageant avec son fils un certain amour des comics. Le père, c’est certain, à une connaissance d’événements passés qui finiront par devenir important. Comme qui est le fameux Clyde et ce qui a pu lui/leur arriver bien des années plus tôt…

On est surpris que 1985 temporise si vite, dès le deuxième numéro. Avec la découverte de Hulk dans ce monde, à la fin du numéro précédent, on se disait que les choses n’allaient pas tarder d’exploser. Hulk, c’est un peu comme Godzilla. Vous ne pouvez pas lui demander de rester discret. Il faut qu’il casse des trucs jusqu’à plus soif. La pause marquée si tôt est donc étonnante. surtout que devant reste une explication à délivrer qui, en partie, nous étalera que « gasp », les personnages Marvel sont tombés dans le vrai monde. Pour l’instant, à comparer, je préférais quand même le Authority #2 de Grant Morrison, qui surfait sur la même idée (ou, dans le même état d’esprit, certains épisodes de Flash dans les années 60, que nous avons déjà évoqués ici dans la rubrique « Oldies »).

Reste que Millar excelle dans son évocation des deux vendeurs de comics et je me dis, à la lecture de ce genre de scène, que ce ne serait sans doute pas inintéressant de le voir faire un jour un comic book façon Clerks…

[Xavier Fournier]