Avant-Première VO: Review Supergirl #21

Nouvelle équipe créative pour Supergirl. Kara est bouleversée après les événements de Man of Steel. Elle veut des réponses et espère bien les obtenir… même si cela nécessite des sacrifices. Un bon point de départ pour les nouveaux lecteurs.

Supergirl #21 [DC Comics]
Scénario de Marc Andreyko
Dessins de Kevin Maguire
Parution aux USA le mercredi 8 août 2018

Rogol Zaar a avoué être responsable de la destruction de Krypton. Kara et son cousin Superman ont réussi à l’exiler dans la Zone Fantôme, la dimension servant de prison aux ennemis de Krypton. Mais pour la jeune héroïne, ça ne suffit pas. Il doit y avoir quelqu’un qui a commandité Rogol Zaar. Contre l’avis de Superman, elle décide de partir dans l’espace à la recherche de réponses. Mais avant, elle doit faire ses adieux à ses amis Terriens et demander de l’aide à un certain Green Lantern. La décision de Kara est parfaitement en accord avec son attitude dans Man of Steel. Superman comprend enfin les raisons de sa cousine pour partir se venger. Dans MoS, il semblait lui laisser cette tâche sans trop s’en intéresser. Ici (même si Supergirl ne lui laisse pas trop le choix), il la soutient et lui apporte même une aide supplémentaire. Après tout, Kara a bien plus d’affection envers sa planète natale qu’envers sa planète adoptive. Elle a bien plus de souvenirs de Krypton qu’en a Superman. Donc elle est toute désignée pour venger Krypton.

« I’ll find out why you destroyed Krypton! »

Contrairement à ce que laisse entendre la couverture de Rachel et Terry Dodson, Supergirl ne passe en mode « guerrière vengeresse » ! C’est d’ailleurs étrange, car oui, Kara va bien avoir un nouveau costume d’ici à la fin de cet épisode mais il ne ressemble en rien à celui présenté en couverture. Peut-être l’emporte-t-elle dans ses bagages ? Kevin Maguire, le dessinateur reprenant le flambeau pour les pages intérieures, choisit un uniforme très proche de celui qu’elle portait lors de sa première apparition en 1959. Le trait de l’artiste est doux et rond, il sait saisir les différentes expressions de Kara et la mettre en valeur. 

[Pierre Bisson]