Avant-Première VO: Review Flash #44

Avant-Première VO: Review Flash #44

15 avril 2018 Non Par Xavier Fournier

Flash #44 marque la fin de Perfect Storm, l’arc où Gorilla Grodd a fait main basse sur la speedforce. Mais dans cet ultime chapitre le télépathe simiesque n’a déjà plus le cœur à la bataille, la menace qu’il représente étant comme éclipsé par une famille Flash qui fait désormais corps.

 Flash #44Flash #44 [DC Comics]
Scénario de Joshua Williamson
Dessins de Carmine Di Giandemonico
Parution aux USA le mercredi 11 avril 2018

Gorilla Grodd s’était non seulement emparé de la Speed Force mais aussi des esprits de la plus grande partie des super-rapides, finissant visiblement par tuer Barry Allen dans les premières pages de cet épisode. Ou pas, puisqu’à l’évidence la série ne s’arrête pas et qu’Allen est bien là, via une astuce qui finalement est assez digne de certaines pirouettes du Silver Age. Et ce n’est pas une critique à l’encontre de Joshua Williamson. Cela fait clairement partie du cahier des charges de cette série dans l’après-Rebirth. Dans le même sens, Grodd s’efface assez vite dans ce numéro au profit d’une Flash Family que, dans les précédents numéros on avait pourtant critiqué pour son côté Power Rangers/United Colors, il faut bien le dire. En fait, Williamson utilise assez judicieusement cette bataille comme un baptême du feu qui entérine un lien entre ces personnages qui n’en n’avaient pas antérieurement. Barry et les deux Wally, cela fonctionnait. Mais les autres personnages, plus récents, étaient en dehors du coup. On a l’impression qu’un grand pas en avant a été fait pour les intégrer dans cette alchimie.

« Only the weak rely on others to protect what they love! »

Servi aux dessins par Carmine Di Giandemonico, l’épisode dans sa dernière phase tient à la fois d’une fin de saison de la série TV de Flash (en particulier la première saison) et d’une petite Crisis alors que Barry Allen s’élance pour sauver sa ville, prêt à se sacrifier s’il le faut, avec les risques de déjà-vu que cela implique. Mais c’est pour mieux installer, encore, ce sens de la camaraderie propre aux Flashs et à leurs alliés. De quoi faire passer la pilule de l’escamotage un peu rapide de Grodd.

[Xavier Fournier]