Review: Rogue One: A Star Wars Story

Review: Rogue One: A Star Wars Story

13 décembre 2016 Non Par Pierre Bisson

Rogue One: A Star Wars Story signe une grande première dans l’univers cinématographique Star Wars : un épisode indépendant, qui existe en parallèle d’autres événements de la saga. Les fans de Star Wars ont eu l’occasion de découvrir des aventures similaires dans les comics, les dessin-animés ou les livres. Si la qualité des autres spin-off est à la hauteur de celle de Rogue One, on a hâte d’en apprendre plus sur les personnages secondaires de cette galaxie très très lointaine…

Pendant ce temps-là…

Vous vous êtes déjà demandé comment l’Empire avait construit l’Étoile Noire ? Et comment les Rebelles ont réussi à la détruire dans l’Épisode IV ? En gros, voici le pitch de ce nouvel opus. Mais tout n’est pas aussi simple. Tout commence avec deux hommes : le directeur Orson Krennic (Ben Mendelsohn) et Galen Erso (Mads Mikkelsen). Le premier veut construire un engin de mort pour contrôler la galaxie mais surtout gravir les échelons de l’Empire. Le second est un scientifique désabusé qui a choisi de s’exiler avec sa femme et sa fille pour ne pas avoir à construire cet engin de mort. Des années plus tard, Jyn, la fille de Galen, se retrouve au centre du conflit qui oppose l’Empire et l’Alliance Rebelle. Sera-t-elle ce symbole d’espoir dont la galaxie a tellement besoin ?

Expendables

Rogue One: A Star Wars Story est à la fois indépendant et connecté au monde de Star Wars. Sa force (sans jeux de mots) réside dans ses personnages principaux. Pour la plupart d’entres eux, ils n’existaient pas avant dans la mythologie de George Lucas (sauf peut-être pour les plus grands fans qui auraient dévoré tout ce qui existe sur cet univers). Que ce soit Jyn, Cassian Andor, Chirrut Îmwe, Baze Malbus ou encore le terrible Orson Krennic, chacun d’eux est « jetable ». Alors OK, on se doute que les apparitions de Dark Vador ou du Sénateur Organa ne se solderont pas par une mort affreuse. Mais pour les autres, on se pose la question, surtout durant les terribles combats, s’ils ne vont pas y laisser leur vie. On reste donc scotché sur son siège jusqu’à la dernière minute.

C’est la guerre, mon colonel !

C’est avant-tout l’histoire d’un groupe d’hommes et de femmes prêts à tout pour défendre leur liberté. Pas étonnant de retrouver dans la mise en scène de Gareth Edwards des moments de bravoure évoquant les plus grandes scènes de guerre. Le dernier acte est une bataille gigantesque menée sur plusieurs fronts : sur Terre et dans les airs. Ça faisait longtemps que les combats spatiaux n’avaient pas été aussi bien filmés ! Le réalisateur a d’ailleurs adopté un ton bien moins coloré que celui de J.J Abrams pour le Réveil de la Force. Tout comme dans l’Épisode VII, d’ailleurs, la lutte est menée par une femme. Après Daisy Ridley, c’est au tour de Felicity Jones de porter le long-métrage sur ses épaules. Elle réussit parfaitement à incarner son rôle de « leader ». Mais elle est aussi entourée d’un casting si épatant qu’il convient de considérer Rogue One comme un film « choral ». Que l’on ait aimé ou non le Réveil de la Force, que l’on connaisse ou pas l’univers de Star Wars, il ne faut pas passer à côté de Rogue One. C’est avant-tout un bon film, avant d’être un film faisant partie intégrante de cette galaxie très très lointaine…

[Pierre Bisson]