Avant-Première VO: Review Red Sonja #11

Avant-Première VO: Review Red Sonja #11

11 décembre 2017 Non Par Xavier Fournier

Dans l’actuel volume de Red Sonja, l’héroïne rousse est loin de l’époque hyborienne. Elle vit désormais de nos jours, conduit sa moto ou prend l’avion. Mais elle n’a qu’une hâte : rentrer dans son monde d’origine ! L’ennui pour elle, c’est qu’elle n’est pas forcément la seule qui ait fait le voyage jusqu’à nous… Et que rouvrir le portail entre les deux ères pourrait bien permettre à son vieil adversaire de s’emparer de ce siècle…

Red Sonja #11Red Sonja #11 [Dynamite]
Scénario d’Amy Chu
Dessins de Carlos Gomez
Parution aux USA le mercredi 6 décembre 2017

Red Sonja, c’est une héroïne que l’on associe plus facilement avec des temps barbares, des armées de soldats l’épée à la main et d’affreuses idoles vivantes qu’il faut éliminer… Au demeurant on ne l’imagine pas en train de faire la queue à un aéroport ou de se retrouver coincée dans un bouchon routier. Mais depuis le début de la série en cours (et les couvertures ne le montrent pas forcément), Sonja la rousse est bien coincée au XXIème siècle et se retrouve face à des problématiques modernes (tandis qu’à l’inverse un homme contemporain se retrouve bloqué à l’âge hyborien). Cela peut surprendre mais à l’évidence la scénariste Amy Chu s’appuie sur des épisodes classiques mais restés célèbres du moment où Red Sonja était publiée par Marvel et se retrouvait déjà dans le « présent » pour y croiser Spider-Man. Cette fois ce n’est pas pour un ou deux épisodes isolés mais bien le point de départ de la série. Le principe c’est donc qu’au lieu de faire un simple aller-retour, elle est donc coincée dans notre monde.

« This is not your world. Get back to where you belong. »

Carlos Gomez donne un dessin intéressant mais qui, sur plusieurs pages, souffre d’être noyé dans des couleurs trop épaisses, qui ternissent son travail. Mais globalement l’idée d’une série Red Sonja se déroulant de nos jours est mieux servie qu’on pourrait le croire. Cette fois-ci plus particulièrement, cependant, on peut se demander à quel point Amy Chu choisi de cultiver des parallèles avec… Howard The Duck. Certes la barbare rousse n’a rien d’un canard mais le côté « tombé par hasard dans un monde qui n’est pas le sien tout en retournant dans une usine pour ouvrir un portail qui permettra peut-être à des noirs entités d’arriver… » fait qu’il y a un peu de l’esprit du défunt Steve Gerber dans ce récit.

[Xavier Fournier]