Avant-Première VO: Review Harley Quinn #33

Avant-Première VO: Review Harley Quinn #33

25 décembre 2017 Non Par Xavier Fournier

C’est Noël… mais Harley Quinn ne fait jamais rien comme tout le monde et la fête tourne plutôt à la tristesse, avec les obsèques d’un personnage secondaire de la série. Comment faire face au deuil ? En retombant vite sur les fondamentaux du personnage et sur une partie endiablée de roller…

Harley Quinn #33Harley Quinn #33 [DC Comics]
Scénario d’Amanda Conner & Jimmy Palmiotti
Dessins de Brett Blevins, Moritat & Otto Schmidt
Parution aux USA le mercredi 20 décembre 2017

On peut penser qu’avec cet épisode d’Harley Quinn on a droit à deux comics pour le prix d’un, tant il est divisé en deux parties traitées par trois dessinateurs différents. D’un côté le vétéran Brett Blevins s’occupe plus précisément de l’enterrement et de la nuit qui fait suite, alors qu’Harley est d’abord la tristesse incarnée puis doit penser à sauver quelques animaux d’un ouragan… Il y a dans cette scène quelque chose d’un rituel païen, une sorte de cérémonie de la vie après avoir été face à la mort. Passé ce cap, Harley peut alors revenir à des activités auxquelles on l’associe plus facilement, c’est à dire le roller (partie dessinée par Otto Schmidt). Mais ce registre ludique va rapidement révéler à son tour un peu de duperie…

« Harley is caught in her ass-traction beam. »

Amanda Conner et Jimmy Palmiotti prennent ce personnage qu’ils connaissent si bien à travers toutes les phases du deuil, nous montrant finalement la complexité de cette femme-clown, qui cumule rire dément, tristesse et envie de se rebiffer. On aurait sans doute préféré avoir un(e) seul(e) artiste pour l’ensemble, en particulier pour les toutes dernières pages qui semblent produites en urgence, par Moritat. Mais globalement on ressent beaucoup d’empathie pour cette anti-héroïne et il y a un sens pour ses actions, quand bien même elles peuvent parfois paraître contradictoires. Avec Harley il y a parfois des larmes de joie et des rires de tristesse. Cet épisode montre bien, au niveau du scénario, comment elle passe d’un état à l’autre tout en restant naturelle et fidèle à sa nature.

[Xavier Fournier]