Avant-Première VO: Review Amazing Spider-Man #20

Avant-Première VO: Review Amazing Spider-Man #20

20 octobre 2016 Non Par Xavier Fournier

Le retour du Doctor Octopus était inexorable, inévitable et même souhaité depuis la fin de Superior Spider-Man (ou depuis Spider-Verse, selon comment on voit les choses). Mais ce retour est semé d’embûches. La conscience d’Otto est-elle bien assurée d’être celle qui va être réanimée dans ce corps ? Ce n’est pas gagné d’avance… Slott et Gage couvrent tous les angles, dans un numéro curieusement dessiné.

Avant-Première VO: Review Amazing Spider-Man #20Amazing Spider-Man #20 [Marvel Comics]
Scénario de Dan Slott & Christos Gage
Dessins de Giuseppe Camuncoli
Parution aux USA le mercredi 19 octobre 2016

Ceux qui lisent The Clone Conspiracy le savaient (et ceux qui ne le font pas vont avoir du mal à suivre la série Amazing Spider-Man). Otto Octavius est de retour et on nous explique comment et pourquoi dans ce numéro. Car il ne suffit pas à « l’Octo-Bot » qui contient la conscience et les souvenirs du méchant de service de téléphone à la société New U pour reprendre du service. La méthode de résurrection nécessite le corps d’origine du client. Sauf que les lecteurs de Superior Spider-Man se souviendront que la dépouille d’Octopus avait été volée. Commence alors un périple pour savoir ce qu’est devenu ce corps, débouchant sur un véritable trafic, qui nous éclaire aussi sur la manière que New U a de se fournir en corps. Et peut-être de poser des pistes pour d’autres « retours » pas forcément liés à cette intrigue. On peut se doute que le corps en question est retrouvé à un moment, mais cela débouche sur une nouvelle problématique quand Otto se souvient que si l’on ranime ce cadavre… ce n’est pas précisément ce qu’il veut qui va se passer. En effet, au moment de son décès, c’était Parker qui était aux commandes ! Et si le Doctor Octopus ranimé n’était pas, après tout, ce cher Otto ? De rebondissement en rebondissement, c’est plutôt bien trouvé et Octavius va de défi en défi…

« Couldn’t he clone somebody cool, like, I dunno, Prince ? »

En parallèle, le dessinateur Giuseppe Camuncoli doit jongler avec une autre forme de défi : raconter une histoire alors que le personnage central n’est qu’une sorte de mécanisme arachnoïde. Pas facile de trouver une mise en page, une narration, une perspective, qui soit aussi vivante que lorsque le protagoniste a au moins un semblant d’anatomie. Malgré cette donnée, importante, le dessin n’est cependant pas à la hauteur de ce à quoi Camuncoli nous avait habitué sur ce titre. A croire que les délais ont été très tendus car on a plus l’impression de voir quelqu’un qui cherche à l’imiter que l’artiste lui-même. Globalement, même si la destination de l’épisode est connue, le parcours est aménagé de manière à se garder un certain suspens…

[Xavier Fournier]